Spécial Startup 1 : Quid des prestataires web, agences de communication et webmarketing

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 Je constate qu’il y a aujourd’hui une grande confusion lorsque l’on parle de prestataires web. Soyons précis : un prestataire web, une agence de communication et une agence de webmarketing (marketing digital) sont trois métiers distincts.

Il arrive souvent qu’une entreprise puisse proposer ces trois casquettes, il n’en est pas moins vrai que ce sont des compétences distinctes. Voyons ce qu’il en est.

Agence de communication

Une agence de communication travaille au niveau de l’image et des canaux de communication de l’entreprise. Création du logo, des plaquettes, flyers, cartes de visites, etc. C’est à ce moment là que vous choisissez vos couleurs, vos thématiques de communication. Une agence de communication dispose donc de créatifs, souvent formés pour le print (documents à imprimés).

Avec l’arrivé d’internet et des sites web, certaines agences de communication ont intégré le produit “site web” à leur catalogue. La plupart du temps, les prestations fournies sont standards et s’appuis sur des produits “préfabriqués” et pré installés. La plus value apportée par l’agence sera principalement graphique.

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Agence de webmarketing ou marketing digital

Une agence de webmarketing ou marketing digital travaille au niveau de la promotion de votre entreprise sur internet : publicité digitale, réseaux sociaux, contenus sur le web, référencement naturel. Le principe est d’appliquer une stratégie définie afin d’obtenir des résultats. Ces agences proposent également des outils spécifiques et des prestations de création de “site web”. Là encore, il s’agit la plupart du temps de produits “préfabriqués” et pré installés. La plus value apportée sera principalement marketing.

Un prestataire web

Un prestataire web est historiquement une équipe de développeurs web qui savent répondre techniquement à des besoins. Leur domaine d’expertise c’est la technique. Ils développe le produit ou l’outil qui va vous servir sur le web : un site, un blog, un e-commerce, une application web, etc.

Les prestataires web ont des webdesigner qui réalisent les chartes graphiques web. Bien souvent leurs compétences ne sont pas adaptées à la réalisation de la communication globale de votre entreprise comme le ferait une agence de communication.

Les prestataires web ont en général une bonne connaissance des techniques de référencement naturel. Ils proposent aussi souvent des prestations de webmarketing.

Parmis ces prestataires certains vont proposer des offres d’entrée de gamme basées sur des produits “préfabriqués” et pré installés. D’autres vont réaliser des développements spécifiques sur mesure et de meilleure qualité.

 

Pour conclure, il est intéressant de connaître quelle est l’activité historique ou de base de l’agence que vous allez rencontrer car cela en dit souvent beaucoup sur le résultat et la façon d’appréhender les projets.

Un conseil : si votre projet a une composante technique originale ou importante, il est préférable de faire appel à un prestataire web.

Note : je n’utilise pas le vocable d’agence web volontairement car il me semble que c’est un mot fourre tout…

Conseils pour améliorer le référencement de vos pages grâce à la lisibilité.

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Les algorithmes de positionnement des moteurs de recherche prennent en compte le caractère plus ou moins lisible de votre page.  Voici comment faire pour améliorer la lisibilité de vos articles de blog ou page de site.

Meilleur lisibilité de votre article de blogue = meilleur référencement.

Les gens ne lisent pas ils scannent !

Lors d’une première approche de votre article, seulement 20% de vos textes seront lus. La première idée qui vient à l’esprit serait d’écrire moins de mots pour être plus lu. Ce serait sans compter sur notre ami Google qui défavorise les pages moins de 300 mots…

Il est donc nécessaire de trouver un juste milieu : écrire assez de mots pour ne pas être pénalisé et écrire avec une meilleur lisibilité pour donne envie de lire plus.

Heureusement il existe des études :

 

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Ici on remarque qu’à partir de 200/300 mots le taux de lecture tend vers 20%. On peut en déduire qu’entre 300 mots et 1500 mots l’effort de rédaction n’est pas significatif et n’améliore pas la lisibilité de la page web.

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Dans cette statistique, on peut remarquer qu’au dessus de 2000 mots la position dans Google décroit.

Le bon nombre de mots serait donc compris entre 300 et 2000.

Voici quelques conseils pour organiser ces mots.

  • Écrire entre 300 et 2000 mots
  • Découper votre texte en petit blocs. Ceci est réalisé en utilisant conjointement les titres et sous titres : vous pouvez vous inspirer de la technique de la pyramide inversée vu ici.
  • Des paragraphes courts : 3 à 4 phrases ou idées maximum
  • Des phrases courtes : 11 mots maximum en moyenne c’est bien
  • Utiliser les listes à puces (comme ici )
  • Utiliser des mots simples
  • Écrire à la forme active. Dans la forme active c’est le sujet qui fait l’action. Ex: l’homme lance la balle = forme active. La balle est lancée par l’homme = pas bien.
  • Espace blanc : laisser respirer le texte et le lecteur avec de l’espace.
  • Ajouter des illustrations : elles attirent le regard et reposent les yeux quelques instants.
  • Utilisez une taille de caractère lisible pour tous (de 14 Pt par exemple)
  • Ne pas abuser des polices de caractères : 2 types de polices de caractère maximum sont suffisantes
  • Utiliser le gras pour diriger le focus à un endroit précis.
  • Utiliser les bloques de citation où une autre manière d’aérer et de rompre la monotonie visuelle du texte.

 

Comment accéder au web invisible ? DeepWeb vs Google

Malgré les milliards de pages indexées par Google et ses confrères classiques, certains estiment qu’il reste encore beaucoup d’informations cachées et difficilement accessibles.

Il existe certains moteurs de recherche spécialisés dans la recherche sur le web invisible appelé DeepWeb.

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Les raisons sont nombreuses : format de fichiers non standards, base de données non indexées, veilles pages, algorithmes de pertinences des moteurs de recherche, etc. On considère que le web « visible » indexé n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il existe encore 80% l’information qui reste cachée.

Alors comment accéder au web invisible en dehors de Google ?

On y accède par ricochet en cherchant indirectement ce type de site :

  • Les archives du web : https://archive.org/ archive l’historique des sites internet depuis des dizaines d’années. Vous pouvez y faire un peu d’archéologie digitale et dénicher une perle rare.
  • Les bibliothèques : leur catalogue n’est disponible que sur leur site. En France nous avons Gallica de la BNF. Il en existe des dizaines spécialisées par domaine. Cherchez le votre.
  • Les bases de données gratuites et payantes. Ex:  Insee, etc.
  • wolframalpha : est un système un peu différent. Posez une question et il y répondra. Voici quelques exemples ici : http://www.wolframalpha.com/examples/?src=input
  • le Darknet : il existe plusieurs moteurs Darknet (ToR par exemple).

Avertissement :  le DeepWeb regorge de moteurs de recherche underground. Ils sont souvent la porte d’entrée pour les virus, malwares et autres bonnes nouvelles. Je vous invite à ne pas vous en servir sans prendre de TRES grandes précautions.

Préférez les sites officiels !

Bien sur l’accès à l’information n’est pas aussi simple qu’avec un Google ou un Bing. Cela demande un peu plus de savoir faire.