Conseils pour réaliser votre cahier des charges d’application web et logiciel métier

Voici quelques conseils et un plan type de cahier des charges.

Le plus important pour commencer :  un cahier des charges n’est pas un document « scolaire ». C’est un outil destiné à guider l’équipe qui va évaluer et mettre en œuvre le projet. Il faut garder ceci en tête afin de rester focalisé.

Afin de couvrir l’ensemble, nous proposons de rédiger votre CdC selon le plan type suivant :

  1. Documents de référence
    Si le CdC résulte de certains documents ou réunions, ils est indispensable de les indiquer ici pour pouvoir s’y référer si besoin.
  2. Présentation générale du projet et objectifs fonctionnels
    Il est intéressant de présenter le projet en quelques lignes. Inutile d’en faire des tonnes ou de rappeler l’historique de votre entreprise sur 20 ans.
    Les objectifs à atteindre sont des points fondamentaux qu’il est nécessaire de poser noir sur blanc dès le départ.
  3. Description de l’environnement technique cible
  4. Structure du projet
    1. organisation des contenus (arborescence par exemple)
    2. référencement naturel & webmarketing
  5. Terminologie
    Quelquefois, le métier impose un jargon qu’il est important de définir pour les non initiés. Cela permet d’éviter les erreurs et les malentendus.
  6. Détail des fonctionnalités du Front office
    1. fonctionnalité 1 : définition de la fonctionnalité, Critères et conditions de fonctionnement, Contraintes et flexibilité. Voir plus bas…
    2. fonctionnalité 2
    3. fonctionnalité n
  7. Détail des fonctionnalités du Back office
    1. fonctionnalité 1
    2. fonctionnalité 2
    3. fonctionnalité n
  8. Orientations graphiques et ergonomiques
  9. Sauvegardes, persistance des données, plan de reprise d’activité
  10. Lotissements, jalons & délai

Concernant le détail des fonctionnalités

Chaque fonctionnalité doit être isolée et détaillée. Voici un exemple :

Fonctionnalité 61 – Connexion

Définition

La connexion au site se fait par un couple login et mot de passe.

Critères et conditions de fonctionnement

Le formulaire de connexion sera disponible sur toutes les pages publiques si l’internaute n’est pas connecté. Une page spécifique dédiée à la connexion existera aussi.

Le login sera toujours un email.
Le mot de passe sera celui choisit par l’internaute lors de l’inscription ou du changement de mot de passe.
L’ensemble des pages proposant des fonctionnalités à l’internaute seront accessibles uniquement en mode authentifié.

Les autres pages seront publiques.

En cas de réussite du login, l’utilisateur sera redirigé soit sur sa landing page par défaut ou sur la page protégée d’origine si l’information est disponible dans le contexte.

Contraintes et flexibilité

Lorsque la personne est connectée elle a la possibilité de se déconnecter par un simple clic sur un lien ou bouton.

Fonctionnalité 63 – Mot de passe oublié / nouveau de mot de passe

Définition

Un lien « mot de passe oublié » permettra à l’internaute de changer son mot de passe de manière sécurisée.

Critères et conditions de fonctionnement

L’internaute recevra un email à l’adresse de son compte lui permettant de cliquer sur un lien temporaire et sécurisé. Ce lien le dirigera vers une page spécifique du site qui permettra de rentrer un nouveau mot de passe.
Un indicateur de robustesse du mot de passe sera disponible.
A la fin du processus, l’internaute sera informé de la réussite de la manipulation et sera redirigé sur une page de connexion.

Contraintes et flexibilité

Le liens devra contenir une méthode d’authentification temporaire de l’internaute vers la page spéciale.
La durée de l’authentification temporaire sera à déterminer (2h paraissent raisonnables).
Le mot de passe devra contenir au minimum 8 caractères avec au minimum un mélange de lettre et de chiffres. Majuscules et minuscules seront différenciées.

Vous savez tout, maintenant c’est à vous !

Comment surmonter les problèmes des startups ?

Répondre aux problèmes des startups

Les startups, jeune pousse fraîchement né, commettent fréquemment des erreurs qui  peuvent être facilement évité.

Olivier Ezratty expose diverses solutions aux problèmes rencontrés par les startups dans : « le guide des startups en France » Avril 2017-21eme édition

 

Le problème

Prévention

Guérison

Dirigeant qui communique mal · Le CEO doit être de préférence le plus communiquant des fondateurs, à défaut, identifier et nommer un porte parole de qualité. · Formation média training · Formation média training
Médias/influenceurs qui n’aiment pas le produit et buzz négatif · Approche  » lean startup  » de test rigoureux de la proposition de valeur avec des clients exigeants · Beta test et prise en compte des retours · Analyse à froid de ce qui ne va pas et mesures correctives ·  » Pivot « 
Produit pas assez différentié dans un marché très concurrentiel Bien travailler et tester la proposition de valeur et le positionnement · Eviter le  » nice to have  » ou la différentiation juste sur le prix. Réviser la roadmap produit en fonction d’une analyse de la valeur perçue et des moyens de réorienter l’offre produit en fonction des attentes de clients bien ciblés.
Viralité qui ne fonctionne pas Ne pas confondre une startup avec une société qui a déjà plusieurs milliers d’utilisateurs. Le saut est important et ce qui vaut pour l’un ne vaut pas pour l’autre. · Faire de la qualité au niveau du produit, pas de l’à peu près. · Ne pas tabler tout son plan marketing et communication sur les ré-seaux sociaux et la viralité. · Travailler la capillarité de distribution avec des partenaires. Repenser le produit pour rendre sa diffusion plus virale (liens avec les réseaux sociaux, etc). · Créer une valeur produit qui augmente avec le nombre d’utilisateurs (économie de réseau).
Trou de communication après le lancement Définir une roadmap produit à 12 mois et son plan de financement. Bien choisir les médias adaptés. · Exécuter un cycle d’amélioration produit trimestriel à semestriel avec communication associée · Gérer un cycle de communication : nouveautés produits, partenariats, levées de fonds, nouveaux clients · Idem que pour le préventif.
Marché qui ne décolle pas sur une innovation de rupture Identifier des segments clients innovants, fins et verticaux pour démarrer. · Se focaliser sur un nombre réduit de segments clients et de clients (en BtoB) pour démarrer. · Evangéliser le marché sur l’innovation  » générique  » et pas seulement sur votre produit. · Idem que pour le préventif.
SEO qui ne fonctionne pas · Bien concevoir dès le départ votre site web pour qu’il soit optimisé pour le SEO. Faire auditer le site par un spécialiste du SEO et lancer un plan d’action pour l’améliorer.
Modifications du moteur de recherche de Google qui font baisser radicalement le trafic Ne pas dépendre uniquement du SEO pour la génération de trafic sur le site. Développer une stratégie de backlinks (qui aide au passage au SEO) ainsi qu’une stratégie de présence dans les réseaux sociaux, sans compter un plan de relations publiques. · Revoir la stratégie de génération de trafic pour la diversifier.
Concurrent majeur qui introduit un produit équivalent · Veille concurrentielle voire  » intelligence économique « . Ne pas surestimer la capacité de marketing du concurrent surtout si le produit n’est pas  » coeur de métier  » chez lui. · Evaluer des stratégies de contournement : transformer une situation de concurrence en partenariat / coopétition.
  source : « le guide des startups en France » Avril 2017-21eme édition

Marketing digital : mieux connaître votre cible

L’inbound marketing consiste à capter l’attention de visiteurs grâce à la création de contenu attractif . Mais savez-vous vraiment à qui vous vous adressez ? Il est  indispensable de réaliser quelques étapes avant de faire une campagne marketing ou de communication. Comment pouvons-nous bien identifier efficacement notre cible ? me direz-vous. Voici quelques astuces pour mieux connaitre votre cible : 

Evidemment, vous êtes chef d’entreprise ou Responsable du marketing de votre entreprise, votre cible a déjà été définie en amont lors de la création de votre société. Mais pour avoir une communication efficace sur les réseaux sociaux, il faut définir encore mieux votre cible et identifier toutes les possibilités

Astuce 1 : « Customer Profil » and « Value Map »

La première astuce  consiste à essayer de comprendre votre cible : Quelle est-elle? Quel est son métier ?Quelles difficultés rencontre ma cible ?…Voici un panel de questions qui vous aidera à identifier votre cible et a établir votre « Customer Profil« . n’hésitez pas à dresser plusieurs profils afin de penser large et d’anticiper toutes les possibilités.

Une fois le « Customer Profil » établi, passez à la « Value Map« .  Cette fois-ci, il va falloir définir vos propositions de valeurs. Concrètement, en quoi mon offre va aider ma cible ? Qu’est ce qui rend mon offre attractive ?(matériaux, innovation…)

Confrontez enfin ces deux maps. Demandez-vous quel critère est en cohérence avec ma proposition de valeur. Est-ce que mon logiciel sur-mesure répond à la volonté de ma cible d’être plus efficace  ?

Source :https://strategyzer.com/canvas/value-proposition-canvas
Source :https://strategyzer.com/canvas/value-proposition-canvas

 Astuce 2 : Pensez digital pour connaître votre cible

Une fois que vous avez identifié votre cible, demandez-vous comment votre cible va effectuer ses recherches pour répondre à son problème sur internet. Quels mots clés votre cible va utiliser pour trouver ce qu’elle recherche ?

On ne le dira jamais assez, internet est votre ami ! En effet, certain outils sont disponibles sur internet : Google propose un service qui permet de connaître les mots clés les plus taper sur votre marché;  Semrush permet d’analyser vos mots clés associés à votre recherche. Ces deux outils peuvent vous permettre d’améliorer votre SEO notamment. Et ce n’est ici que deux exemples d’outils disponibles sur internet.

Votre objectif : être plus visible aux yeux de votre cible !

 Astuce 3 : regardez vos concurrents

N’hésitez pas à regarder les sites internet et blogs de vos concurrents. L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs mais surveiller et étudier ce que font vos concurrents vous permettra de vous tenir à jours. Ne  laisser jamais vos concurrents vous passer devant. 

N’hésitez pas à nous suivre sur les réseaux sociaux :

              

 

 

Référencement : L’art de choisir ses mots pour Google et la sémantique

Tous les mots ne sont pas égaux : comment produire du contenu pour satisfaire les moteurs de recherche et les internautes ? Grâce à la sémantique.

Du contenu pour le lecteur

Le premier réflexe lorsque l’on rédige un contenu est de le faire pour informer le lecteur. On essaie de rédiger de jolies phrases. On évite les répétitions. On choisit certains mots afin de faciliter la lecture. Ou bien on utilise des mots chocs pour attirer l’attention. Bref, on se remet dans la peau de l’écolier qui rédige du bon français pour avoir une bonne note.

Cette méthode est parfaite pour écrire un texte littéraire ou une accroche marketing. Pour ce qui est des moteurs de recherche ce n’est que peu efficace. Car Google est une machine qui classe et qui applique des algorithmes.

Du contenu pour Google et les moteurs de recherche

Alors on se renseigne et on va vouloir écrire pour être en première page de Google. Les moteurs de recherche font deux choses fondamentales :

  1. Ils classent et font des statistiques sur tous les mots de vos pages. Les images sont exclues.
  2. Ensuite, ils appliquent des algorithmes de recherche lorsqu’ils doivent fournir des résultats.

Les algos, on ne les connaît pas ou très peu. Ce qu’il faut retenir c’est qu’ils sont fait pour améliorer la pertinence d’une recherche. Le but du moteur étant de vous fournir la meilleure réponse possible.

Voici un exemple : si toutes les personnes qui cherche avec les mots « traduction anglais » finissent par cliquer sur des sites de dictionnaires, ces sites vont remonter en premières positions. Si par contre, pour la même recherche, les personnes cliquent plus souvent sur des sociétés de traduction, ce sont elles qui se positionneront en tête.

Il existe beaucoup d’algorithmes. Et ils changent souvent. Autrement dit, tous les algorithmes d’optimisation nous échappent parceque nous n’avons aucun moyen de les contrôler. Que nous reste-t-il ?

La sémantique ! Mais c’est quoi ?

La sémantique. C’est l’art de choisir les bons mots et de les organiser correctement sur la page pour que le lecteur comprenne ce que l’on veux exprimer et Google aussi. Il existe des outils pour nous aider (ex: http://1.fr).

Prenons un exemple : dans le contexte d’une voiture, certains mots seront prépondérants. On lira des mots ensemble comme : consommation, carrosserie, pneus, options, diesel, airbag, etc. Cest le contexte lexical qui va donner plus de poids à ces mots.

En contre exemple, dans le contexte d’un voiture, le mot « aubergine » aura un poids très faible. Alors que cela pourrait être une belle couleur de carrosserie… =)

Finalement, cela reste une question de bon sens. Une machine ne pouvant pas encore être aussi souple qu’un esprit humain, on lui fabrique des artifices pour s’en approcher. Et le bon sens nous dirait que si dans mon texte j’écris les mots chevaux, pneus, volant, moteur, essence, phares, c’est que je fais référence à un véhicule et pas au tiercé du jour. Google fait la même chose.

Comment se servir de la sémantique ?

Voici une méthode simple :

  • Définissez une cible de 2 ou 3 mots ou expressions liés à votre contenu (ex: voiture diesel occasion Grenoble)
  • Faite une liste de mots qui vont avec votre contexte (ex : consommation, pneus, équipement, phares à led, crédit, reprise, garantie, isère, rhone-alpes… vous avez compris…)
  • Utilisez ces mots dans votre rédaction
  • Faites des répétitions : plutôt que de remplacer les sujets par il(s) ou elle(s) répétez le mot.