Etude de cas : Valthoparc, besoins et défis à relever

Présentation de Valthoparc

Valthoparc Premium est le service de voiturier de la station de ski de Valthorens. Les voitures, souvent luxueuses, sont prises en charges dès l’arrivée des clients directement à leur hôtel. Puis elle sont garées avec soin par un voiturier dans des stationnements couverts réservés.

Cette prestation Premium implique tout un processus de prise en charge du véhicule avec un maximum de traçabilité et de sécurité : gestion des emplacement, des RDV, des clefs, de l’immatriculation et de l’état général du véhicule.

Valthoparc a d’abord mis en place son service Premium en utilisant des outils classiques : tableur excel, fiches papier, document contractuel papier avec copie carbone, étiquettes, etc.

Victime de leur succès, plusieurs problèmes sont apparus : écriture manuscrites et erreurs, lisibilité des copies carbone, traçabilité et coordination difficiles.

Valthoparc Avant
Valthoparc Avant

Notre solution

Valthoparc a fait appel à Kreatys pour réaliser la “digitalisation” de tout le processus : de la commande à la restitution finale du véhicule. C’est à dire de remplacer tout le processus écris et manuel par des automatisations et des flux numériques.

Une des contraintes forte du défis à relever était de s’adapter totalement à la manière dont Valthoparc voulait travailler. Après analyse des besoins et des contraintes, Kreatys a proposé une solution sur mesure basée sur une application mobile sur tablette connectée à une application web centralisant l’ensemble du processus.

Nous avons réalisés une application Android tournant sur une tablette 10 pouces Samsung permettant de réaliser la prise en charge des véhicules et les états des lieux.

Valthoparc Après - liste des arrivées sur la tablettes
Valthoparc Après – liste des arrivées sur la tablettes

L’application web permet l’administration de tout le processus et la visualisation des tableaux de bords et planning. Chaque opérateur dispose de l’outil qui lui permet de faire son travail.

Valthoparc Après - tableau de bord sur la web app
Valthoparc Après – tableau de bord sur la web app

Une passerelle a également été mise en place afin d’intégrer les donnés de vente des logiciels de caisse et du site internet de Valthoparc.

Après 10 semaines de développement le système a été testé et validé par les acteurs de Valthoparc Premium en situation réelle.

Les résultats

Alors qu’avant, il fallait remplir des feuilles papier, les faire signer et les classer, dorénavant les intervenant disposent de toutes les informations pré-remplies et sans erreur sur la tablette. La prise en charge du véhicule et l’état des lieux sont automatisés. Du bout des doigts, le voiturier peut prendre des photos et bientôt des vidéos.

Les administrateurs peuvent consulter les planning de réservation et de restitution en temps réel.

Valthoparc Après - Prise en charge du véhicule sur la tablette
Valthoparc Après – Prise en charge du véhicule sur la tablette

Les saisies sont limitées au strict nécessaires. Les interfaces proposent des contenus préprogrammés. Par exemple, lorsqu’il s’agit de faire le tour de la voiture et noter les rayures, il suffit de taper du doigt sur la tablette à l’endroit désiré. Pratique et rapide !

Enfin, la signature électronique et la génération des documents contractuels sont automatisés et directement envoyés par email aux signataires.

Au final : plus d’erreur de saisie, intégration de tous le processus métier de la commande à la restitution finale du véhicule, traçabilité et qualité améliorée, communication et collaboration des acteurs améliorées.

Spécial Start-up 3 : astuces pour créer un site internet sur-mesure avec un petit budget

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Le site internet est le cœur d’une stratégie digitale. C’est le seul endroit où l’on trouvera du contenu fiable et pérenne sur votre entreprise. Il est la source du contenu de tout le marketing digital. Voici quelques conseils pour réduire son budget de création.

L’idée est simple : il faut répondre à l’équation suivante : un prestataire qui sait où il va = un prestataire moins cher car il prends moins de risques. Vous pourrez négocier des prix plus bas avec lui.

En tant que prestataire lorsque j’ai en face de moi un projet bien ficelé je peux quantifier ma prise de risque. J’ai donc des marges de manœuvre plus grandes en terme de tarifs.

Inversement, si je suis en face d’un projet qui ne semble pas totalement abouti, j’ai deux problèmes à résoudre :

  • ce sera à moi de combler les manques
  • je vais devoir faire face à des bouleversements en cours de route.

Je devrais donc assurer une partie de l’incertitude en temps de développement. Et le temps de développement c’est de l’argent.

Afin d’affiner votre projet vous pouvez lire les articles de ce blog et piocher pleins de bonnes idées. En plus vous pouvez  travailler sur les points suivants :

  • Prendre le projet web au sérieux : cela peut paraître une évidence. Ce n’est pourtant souvent pas le cas.
  • Penser au volet marketing de votre projet. Cela revient à bien définir les cibles et les lignes éditoriales pour les contenus.
  • Penser contenus et penser Blog
  • Bien préparer le contenu. Cela a une implication directement économique sur le rédactionnel et le temps à passer sur le site. Le prestataire sera rassuré et prévoira une marge impondérable plus faible.
  • Penser points forts et penser essentiel = moins de contenus et plus de pertinence = économies de temps
  • Planifier au plus tôt votre budget : l’intégrer dans votre business plan et sa partie financière vous permettra d’avoir une vision marketing et financière dès de départ. Cela vous permettra d’éviter les mauvaises surprises aussi.
  • Penser par étapes : découper par étapes importantes = découper le budget aussi.

En supplément :

  • Penser à long terme : un site internet dure en moyenne trois ans et il est préférable d’opter pour une solution permettant de le remettre au goût du jour à moindre frais.

 

 

Spécial Startup 1 : Quid des prestataires web, agences de communication et webmarketing

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 Je constate qu’il y a aujourd’hui une grande confusion lorsque l’on parle de prestataires web. Soyons précis : un prestataire web, une agence de communication et une agence de webmarketing (marketing digital) sont trois métiers distincts.

Il arrive souvent qu’une entreprise puisse proposer ces trois casquettes, il n’en est pas moins vrai que ce sont des compétences distinctes. Voyons ce qu’il en est.

Agence de communication

Une agence de communication travaille au niveau de l’image et des canaux de communication de l’entreprise. Création du logo, des plaquettes, flyers, cartes de visites, etc. C’est à ce moment là que vous choisissez vos couleurs, vos thématiques de communication. Une agence de communication dispose donc de créatifs, souvent formés pour le print (documents à imprimés).

Avec l’arrivé d’internet et des sites web, certaines agences de communication ont intégré le produit “site web” à leur catalogue. La plupart du temps, les prestations fournies sont standards et s’appuis sur des produits “préfabriqués” et pré installés. La plus value apportée par l’agence sera principalement graphique.

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Agence de webmarketing ou marketing digital

Une agence de webmarketing ou marketing digital travaille au niveau de la promotion de votre entreprise sur internet : publicité digitale, réseaux sociaux, contenus sur le web, référencement naturel. Le principe est d’appliquer une stratégie définie afin d’obtenir des résultats. Ces agences proposent également des outils spécifiques et des prestations de création de “site web”. Là encore, il s’agit la plupart du temps de produits “préfabriqués” et pré installés. La plus value apportée sera principalement marketing.

Un prestataire web

Un prestataire web est historiquement une équipe de développeurs web qui savent répondre techniquement à des besoins. Leur domaine d’expertise c’est la technique. Ils développe le produit ou l’outil qui va vous servir sur le web : un site, un blog, un e-commerce, une application web, etc.

Les prestataires web ont des webdesigner qui réalisent les chartes graphiques web. Bien souvent leurs compétences ne sont pas adaptées à la réalisation de la communication globale de votre entreprise comme le ferait une agence de communication.

Les prestataires web ont en général une bonne connaissance des techniques de référencement naturel. Ils proposent aussi souvent des prestations de webmarketing.

Parmis ces prestataires certains vont proposer des offres d’entrée de gamme basées sur des produits “préfabriqués” et pré installés. D’autres vont réaliser des développements spécifiques sur mesure et de meilleure qualité.

 

Pour conclure, il est intéressant de connaître quelle est l’activité historique ou de base de l’agence que vous allez rencontrer car cela en dit souvent beaucoup sur le résultat et la façon d’appréhender les projets.

Un conseil : si votre projet a une composante technique originale ou importante, il est préférable de faire appel à un prestataire web.

Note : je n’utilise pas le vocable d’agence web volontairement car il me semble que c’est un mot fourre tout…

Comment accéder au web invisible ? DeepWeb vs Google

Malgré les milliards de pages indexées par Google et ses confrères classiques, certains estiment qu’il reste encore beaucoup d’informations cachées et difficilement accessibles.

Il existe certains moteurs de recherche spécialisés dans la recherche sur le web invisible appelé DeepWeb.

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Les raisons sont nombreuses : format de fichiers non standards, base de données non indexées, veilles pages, algorithmes de pertinences des moteurs de recherche, etc. On considère que le web « visible » indexé n’est que la partie émergée de l’iceberg. Il existe encore 80% l’information qui reste cachée.

Alors comment accéder au web invisible en dehors de Google ?

On y accède par ricochet en cherchant indirectement ce type de site :

  • Les archives du web : https://archive.org/ archive l’historique des sites internet depuis des dizaines d’années. Vous pouvez y faire un peu d’archéologie digitale et dénicher une perle rare.
  • Les bibliothèques : leur catalogue n’est disponible que sur leur site. En France nous avons Gallica de la BNF. Il en existe des dizaines spécialisées par domaine. Cherchez le votre.
  • Les bases de données gratuites et payantes. Ex:  Insee, etc.
  • wolframalpha : est un système un peu différent. Posez une question et il y répondra. Voici quelques exemples ici : http://www.wolframalpha.com/examples/?src=input
  • le Darknet : il existe plusieurs moteurs Darknet (ToR par exemple).

Avertissement :  le DeepWeb regorge de moteurs de recherche underground. Ils sont souvent la porte d’entrée pour les virus, malwares et autres bonnes nouvelles. Je vous invite à ne pas vous en servir sans prendre de TRES grandes précautions.

Préférez les sites officiels !

Bien sur l’accès à l’information n’est pas aussi simple qu’avec un Google ou un Bing. Cela demande un peu plus de savoir faire.