Application web : 5 conseils pour améliorer votre cahier des charges (qui fonctionnent incroyablement bien)

Réaliser un cahier des charges est une étape stratégique. C’est aussi la première vision qu’auront vos prestataires de votre projet.

1- Présentez votre entreprise, votre stratégie d’entreprise et votre cible.

Ceci permet à votre prestataire de découvrir qui vous êtes et à quoi vous aspirez. Cela permet également de définir votre projet en prenant un peu de recul. Ce qui sera utile à votre prestataire pour mieux vous conseiller.

C’est également ici que vous pouvez préciser vos objectif à moyen terme. Car le prestataire pourra peut-être vous donner lui aussi de très bonne idées !

2- Listez l’ensemble des fonctionnalités que vous souhaitez.

Cela paraît évident. Pourtant bien souvent, nous lisons des phrases comme : « je voudrais une page d’accueil comme airbnb », ou « un formulaire comme cesupersite.woa ». Cela ne renseigne par vraiment le prestataire et il risque d’interpréter cette référence à sa façon sans voir ce que vous montrez.

L’astuce consiste à dire ce que vous voulez obtenir. Posez-vous donc la question du résultat plutôt que du moyen de l’obtenir.

Par exemple :

  • Je souhaite une authentification forte car la sécurité est importante.
  • Je souhaite pouvoir gérer finement les droits de chaque utilisateur en fonction de son rôle dans l’entreprise
  • L’application doit pouvoir fonctionner hors ligne
  • Les notifications doivent être mise à jour en temps réel sur le tableau de bord.

3- Mettez des priorités aux fonctionnalités

C’est utile de classer les fonctionnalités par grands groupes fonctionnels. En même temps, une approche par priorité à l’étape cahier des charges est très intéressante. Cela va permettre à votre prestataire de découper des lots et de gérer plus finement le budget.

Voici un exemple de classement par priorité que je trouve très intéressant :

a- Le groupe des fonctionnalités minimum pour démarrer le projet. Ce sont les fonctionnalités vitales sans lesquels le projet ne sert à rien.

b- Le groupe des fonctionnalités substantielles pour que le produit soit adapté au marché. Pour qu’il soit équivalent ou meilleur que la concurrence par exemple.

c- Le groupe des fonctionnalités annexes qui sont plus du domaine du confort, du gadget, des automatisations, etc.

La tentation est forte de tout mettre dans les groupes a et b. Pour éviter ce piège, on pourra se poser les questions suivantes :

« sans cette fonctionnalité est-ce que mon projet fonctionne ? »

– si non = a
– si oui = b ou c

« avec cette fonctionnalité est-ce que mon projet va se développer  ? »
– si non = c
– si oui = b

4- Une présentation simple

Une liste des fonctionnalités avec le résultat attendu est suffisant. Il n’est pas nécessaire de faire de longues phrases. Cela peut prendre la forme de listes à puces ou de tableaux.

Plus ce sera simple pour vous, mieux ce sera pour votre prestataire et son évaluation du projet.

5- Utilisez les schémas

Votre projet comportera sans doute des processus, des étapes, des hiérarchies. Souvent un schéma synthétique est plus facile à réaliser que de rédiger deux pages d’explications.

Faire un schéma a également l’avantage de faire ressortir les éventuelles incohérences. En réalisant cette étape peut-être corrigerez-vous en même temps certaines d’entre elles.

Quant à leur forme, cela peut-être des graphiques, des diagrammes voir des mindmap.