Le flash banni d’AdWords et DoubleClick

Bientôt la fin de Flash?

 

Le lecteur Flash par Adobe
Le lecteur Flash par Adobe

Google a annoncé qu’à partir du 30 juin de cette année, il ne sera plus possible d’ajouter une publicité en Flash sur les réseaux d’AdWords et de DoubleClick, et, dès le • 2 janvier 2017 •, Google cessera totalement de diffuser les annonces en Flash sur ses réseaux.

Cela s’inscrit dans un processus de standardisation du web et des langages utilisés souhaité par Google notamment, et le Flash ne fait pas partie de ce plan: Google lui préfère le HTML5 et Adobe eux-mêmes ont annoncé à la fin de l’année dernière encourager l’utilisation de nouveaux standards, et donc de laisser tomber Flash.

Bref, c’est un coup dur pour le Flash qui vit probablement ses derniers mois, mais aussi pour toutes les agences de pub qui ont donc 5 mois pour changer leurs publicités.

Si cela vous concerne, ou que vous êtes curieux, Google a publié une FAQ pour les personnes souhaitant donc changer la plateforme de leurs annonces.

Razer: l’expérience immersive

Razer, l’une des marques préférées des gamers, produit un bracelet connecté (comme une smart watch mais en bracelet!), et la page de leur site qui y est consacrée est plutôt originale.

 

Le bracelet connecté Nabu par Razer
Le bracelet connecté Nabu par Razer

Razer a sorti sa nouvelle version du Nabu, leur bracelet connecté maison, permettant de calculer le nombre de pas que l’on fait, les calories brûlées etc, mais aussi de recevoir ses messages privés et notifications, ainsi que d’échanger des infos des réseaux sociaux d’une poignée de main avec un autre porteur de Nabu. Il peut également détecter les autres Nabu à proximité.
Le bracelet est bien entendu à coupler avec une application à installer sur son smartphone. D’ailleurs il est compatible avec tous les terminaux sous Android 4.3 et versions ultérieures, ainsi qu’à partir de l’iPhone 5.
Bref, voilà pour les caractéristiques techniques.

Ce qui nous intéresse ici, c’est le site web qu’ils ont développé autour de ce produit qui se veut accessible et grand public.

Le site a été développé sur le thème des 5 règles de survie en cas d’attaque de zombies, dans un univers rappelant The Walking Dead, ou Shawn of the Dead pourquoi pas.
► Attention âmes (très) sensibles, il y a quelques montages sanguinolents évidemment!

D’ailleurs, première remarque, le site permet de choisir si l’on veut un affichage avec ou sans membres pourrissants et chair déchiquetée.

Razer mode de survie on-off
Razer mode de survie on-off

Ensuite, le thème des mangeurs de cerveaux a été suivi dans le reste du site.
Sous forme de parallaxe, les différents thèmes (sport, connectivité, santé…) ont été déclinés avec des visuels en accord tiré du film promotionnel avec la thématique, des icônes vertes fluo rappelant la couleur de la marque.
Là pour les options liées au sport (distance parcourue, nombre de pas etc), on a un visuel avec une jeune fille souriante en tenue de sport, écouteurs sur les oreilles… Et zombies la poursuivant en arrière-plan. Pas de quoi s’inquiéter apparemment, elle garde le sourire.

Razer Nabu, pour le sport
Razer Nabu, pour le sport

 

Ici un extrait de l’illustration du système de notifications, pour ne pas perdre le fil des événements.

Razer Nabu
Razer Nabu

Bref, le site est court mais sympa, ils ont vraiment voulu créé une ambiance particulière, et c’est plutôt réussi pour nous.

 

TFreelance, vos services à la montagne

TFreelance, un site ayant pour vocation de mettre en relation des clients recherchant un service avec des professionnels indépendants (freelances), a récemment inauguré son site, développé par Kreatys.

 

TFreelance
TFreelance


Le site regroupe tous les services disponibles assurés par des freelances au sein des 3 vallées et de l’espace Killy, classés par type de service : Bien-être, Cours, Entretien, Evènements, Maison, Santé, Sport, Transports, Travaux .

Dans la pratique, les professionnels indépendants s’inscrivent sur le site et se créent un profil, détaillant le ou les services qu’ils proposent. Les clients eux peuvent consulter l’a liste de freelances, en cherchant en fonction de mot-clés, ou par catégories, par exemple.
Une fois le prestataire choisi, et sa mission effectuée, on propose aux clients de mettre un avis sur le profil du freelance, afin de garantir le sérieux de chacun des professionnels du site.

► Pour le design, le site a été fait dans des tons de gris et orange, dans un style « flat design » avec de nombreuses icônes pour illustrer les catégories.

Tfreelance, en flat design
Tfreelance, en flat design


Un grand slider a été inséré sur la page d’accueil,
faisant défiler des photos.

TFreelance Slider
TFreelance Slider

Le site a été développé en 2 mois, avec le framework Symfony.

Alors, qui a fait quoi dans l’équipe ?

Rémi :
• s’est occupé de la gestion globale du projet, de la relation clients. Il a également fait la mise en page et le design ainsi que le moteur de recherche.
• C’était son baptême avec le framework Symfony.

Olivier :
• était en charge du développement technique, le paiement en ligne, la connexion via compte Facebook/Google +, l’agenda des dispositions, la galerie des annonces…

Félicitations à l’équipe !

Comparaison framework CMS

Comparaison entre l’utilisation d’un CMS et d’un framework Web :  Playmobil ou Légo ?

Ces deux approches, sans être totalement opposées, procèdent de principes différents : instanciation pour les CMS et utilisation de briques « métier » (application Web) pour les frameworks.

playmobilLego

Les CMS (Content Managment Systems) ou gestionnaires de contenus

Avec un travail relativement limité (après les phases d’analyse et de spécifications communes à toutes les approches), on peut développer un site assez proche du résultat final avec un CMS.

En revanche, des difficultés se présentent quand les fonctionnalités demandées ne sont pas prévues initialement dans le

CMS. Bien sûr, les CMS proposent en général des possibilités d’extension via un système de plugins, mais à nouveau il faut que les nouvelles fonctionnalités puissent se développer dans le cadre précis du système de plugins défini : on ne peut (ou on ne doit, pour des problèmes d’évolution et de maintenance) utiliser que ce qui est exposé au développeur.

Nous avons à faire à des solutions génériques et légèrement adaptables. L’avantage principal est la minimisation des développements, au prix d’un carcan.

C’est l’équivalent du principe du Playmobil.

Les Framework ou « cadre de travail »

En choisissant un framework Web, on ne part pas pour autant de zéro (nous considérons par exemple PHP ou Python comme le niveau zéro : pas ou très peu d’objets métiers, limités aux aspects de communication HTTP).

Le but d’un tel framework est de fournir des briques métiers au-dessus de ces langages, de mettre en place une architecture aidant à un bon développement (principalement séparation des données et de leur présentation via une architecture Model/View/Controller ou variante) et de fournir des outils pour accélérer le développement comme par exemple la génération automatique des objets métiers à partir d’un schéma de base de données.

Mais l’objectif est de fournir juste ce qu’il faut pour ne pas avoir à réinventer (et réimplémenter !) ce que l’on trouve dans la plupart des applications Web, tout en laissant une certaine souplesse pour pouvoir plus facilement développer des fonctionnalités adaptées.

C’est l’équivalent du principe du Légo.

Il convient aussi de parler des performances (vitesse). Dans les deux cas, les performances seront moindres qu’un développement (supposé correct) sans aucun outil, CMS ou framework Web. Mais cette performance serait au prix d’un développement long et coûteux, notamment pour garantir un bon niveau de maintenabilité et d’évolutivité.

Les frameworks Web apparaissent ici encore comme un compromis entre langage de programmation et CMS qui seront les moins performants.

CMS : Joomla, Typo 3 ou Typolight, Spip, wordpress

Framework : CakePHP, Zend ou Symfony