Combien coûte un site internet sur mesure ?

Demander quel est le prix d’un site internet sur mesure c’est comme demander combien coûte une maison…

Avant tout, il faut bien comprendre qu’il s’agit d’un site internet fait entièrement sur mesure dont toutes les sources techniques vous appartiendrons. Il ne s’agit pas de personnaliser un CMS de type wordpress, joomla, magento, etc.

Il n’y a pas qu’une seule réponse. En même temps, nous pouvons tout de même y répondre en définissant les caractéristiques d’un site internet réalisé par une agence spécialisée .

Pour un site internet de type vitrine  :

  • Spécifications techniques et ergonomiques : home page, arborescence de pages dans un menu (disons 20 pages), formulaire de contact et/ou de devis.
  • Charte graphique sur mesure et responsive, modifiable sans devoir retoucher tout le site
  • Méthode de développement qualité, itératif et agile (scrum)
  • Développement d’un back-office de gestion des contenus sur mesure afin de pouvoir mettre à jour le site
  • Optimisation pour le référencement naturel SEO
  • Mise en production
  • Gestion de projet

Il faut envisager un budget compris entre 4000 et 5500 euros HT. Si vous voyez des offres fortement inférieures, il s’agira sûrement de l’utilisation d’un CMS tout fait. C’est une autre façon de faire.

Quant aux offres fortement supérieures… et bien… il va falloir trouver de quoi la justifier… sans doute des frais fixes élevés par exemple.

calculator-385506_640Pour un site e-commerce sur mesure.

La fourchette est plus large. Il existe beaucoup de cas de figure en fonction de ce qui est vendu (prestation en ligne ou objet réel) et de la façon de le vendre (stock, flux tendus, facturation, comptabilité). Il faut envisager un budget compris entre 10000 et 50000 euros.

Pour des sites d’applications web..

…de type rencontre, annonces, uber like, airbnb like, etc. Les budgets peuvent débuter vers les 15 000 euros HT et monter jusqu’à plus de 200 000 euros HT.

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Référencement : L’art de choisir ses mots pour Google et la sémantique

Tous les mots ne sont pas égaux : comment produire du contenu pour satisfaire les moteurs de recherche et les internautes ? Grâce à la sémantique.

Du contenu pour le lecteur

Le premier réflexe lorsque l’on rédige un contenu est de le faire pour informer le lecteur. On essaie de rédiger de jolies phrases. On évite les répétitions. On choisit certains mots afin de faciliter la lecture. Ou bien on utilise des mots chocs pour attirer l’attention. Bref, on se remet dans la peau de l’écolier qui rédige du bon français pour avoir une bonne note.

Cette méthode est parfaite pour écrire un texte littéraire ou une accroche marketing. Pour ce qui est des moteurs de recherche ce n’est que peu efficace. Car Google est une machine qui classe et qui applique des algorithmes.

Du contenu pour Google et les moteurs de recherche

Alors on se renseigne et on va vouloir écrire pour être en première page de Google. Les moteurs de recherche font deux choses fondamentales :

  1. Ils classent et font des statistiques sur tous les mots de vos pages. Les images sont exclues.
  2. Ensuite, ils appliquent des algorithmes de recherche lorsqu’ils doivent fournir des résultats.

Les algos, on ne les connaît pas ou très peu. Ce qu’il faut retenir c’est qu’ils sont fait pour améliorer la pertinence d’une recherche. Le but du moteur étant de vous fournir la meilleure réponse possible.

Voici un exemple : si toutes les personnes qui cherche avec les mots « traduction anglais » finissent par cliquer sur des sites de dictionnaires, ces sites vont remonter en premières positions. Si par contre, pour la même recherche, les personnes cliquent plus souvent sur des sociétés de traduction, ce sont elles qui se positionneront en tête.

Il existe beaucoup d’algorithmes. Et ils changent souvent. Autrement dit, tous les algorithmes d’optimisation nous échappent parceque nous n’avons aucun moyen de les contrôler. Que nous reste-t-il ?

La sémantique ! Mais c’est quoi ?

La sémantique. C’est l’art de choisir les bons mots et de les organiser correctement sur la page pour que le lecteur comprenne ce que l’on veux exprimer et Google aussi. Il existe des outils pour nous aider (ex: http://1.fr).

Prenons un exemple : dans le contexte d’une voiture, certains mots seront prépondérants. On lira des mots ensemble comme : consommation, carrosserie, pneus, options, diesel, airbag, etc. Cest le contexte lexical qui va donner plus de poids à ces mots.

En contre exemple, dans le contexte d’un voiture, le mot « aubergine » aura un poids très faible. Alors que cela pourrait être une belle couleur de carrosserie… =)

Finalement, cela reste une question de bon sens. Une machine ne pouvant pas encore être aussi souple qu’un esprit humain, on lui fabrique des artifices pour s’en approcher. Et le bon sens nous dirait que si dans mon texte j’écris les mots chevaux, pneus, volant, moteur, essence, phares, c’est que je fais référence à un véhicule et pas au tiercé du jour. Google fait la même chose.

Comment se servir de la sémantique ?

Voici une méthode simple :

  • Définissez une cible de 2 ou 3 mots ou expressions liés à votre contenu (ex: voiture diesel occasion Grenoble)
  • Faite une liste de mots qui vont avec votre contexte (ex : consommation, pneus, équipement, phares à led, crédit, reprise, garantie, isère, rhone-alpes… vous avez compris…)
  • Utilisez ces mots dans votre rédaction
  • Faites des répétitions : plutôt que de remplacer les sujets par il(s) ou elle(s) répétez le mot.

 

Spécial Start-up 3 : astuces pour créer un site internet sur-mesure avec un petit budget

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Le site internet est le cœur d’une stratégie digitale. C’est le seul endroit où l’on trouvera du contenu fiable et pérenne sur votre entreprise. Il est la source du contenu de tout le marketing digital. Voici quelques conseils pour réduire son budget de création.

L’idée est simple : il faut répondre à l’équation suivante : un prestataire qui sait où il va = un prestataire moins cher car il prends moins de risques. Vous pourrez négocier des prix plus bas avec lui.

En tant que prestataire lorsque j’ai en face de moi un projet bien ficelé je peux quantifier ma prise de risque. J’ai donc des marges de manœuvre plus grandes en terme de tarifs.

Inversement, si je suis en face d’un projet qui ne semble pas totalement abouti, j’ai deux problèmes à résoudre :

  • ce sera à moi de combler les manques
  • je vais devoir faire face à des bouleversements en cours de route.

Je devrais donc assurer une partie de l’incertitude en temps de développement. Et le temps de développement c’est de l’argent.

Afin d’affiner votre projet vous pouvez lire les articles de ce blog et piocher pleins de bonnes idées. En plus vous pouvez  travailler sur les points suivants :

  • Prendre le projet web au sérieux : cela peut paraître une évidence. Ce n’est pourtant souvent pas le cas.
  • Penser au volet marketing de votre projet. Cela revient à bien définir les cibles et les lignes éditoriales pour les contenus.
  • Penser contenus et penser Blog
  • Bien préparer le contenu. Cela a une implication directement économique sur le rédactionnel et le temps à passer sur le site. Le prestataire sera rassuré et prévoira une marge impondérable plus faible.
  • Penser points forts et penser essentiel = moins de contenus et plus de pertinence = économies de temps
  • Planifier au plus tôt votre budget : l’intégrer dans votre business plan et sa partie financière vous permettra d’avoir une vision marketing et financière dès de départ. Cela vous permettra d’éviter les mauvaises surprises aussi.
  • Penser par étapes : découper par étapes importantes = découper le budget aussi.

En supplément :

  • Penser à long terme : un site internet dure en moyenne trois ans et il est préférable d’opter pour une solution permettant de le remettre au goût du jour à moindre frais.

 

 

Spécial startup 2 : Comparaison framework CMS, éclairage technique d’un choix obligatoire

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En tant qu’entrepreneur ou responsable d’un projet web vous allez être confronté à ce choix. Cela se fera peut-être indirectement ou par vos soins mais il sera obligatoirement fait par quelqu’un à un moment donné. Alors autant savoir de quoi il retourne !

Ces deux approches, sans être totalement opposées, procèdent de principes différents : instanciation pour les CMS et utilisation de briques « métier » (application Web) pour les frameworks.

Comparaison entre l’utilisation d’un CMS et d’un framework Web

Avec un CMS

Avec un travail relativement limité (après les phases d’analyse et de spécifications communes à toutes les approches), on peut développer un site assez proche du résultat final avec un CMS. En revanche, des difficultés se présentent quand les fonctionnalités demandées ne sont pas prévues initialement dans le CMS. Bien sûr, les CMS proposent en général des possibilités d’extension via un système de plugins, mais à nouveau il faut que les nouvelles fonctionnalités puissent se développer dans le cadre précis du système de plugins défini : on ne peut (ou on ne doit, pour des problèmes d’évolution et de maintenance) utiliser que ce qui est exposé au développeur.

Nous avons à faire à des solutions génériques et légèrement adaptables. L’avantage principal est la minimisation des développements, au prix d’un carcan.

Avec un framework (cadre de travail)

En choisissant un framework Web, on ne part pas pour autant de zéro (nous considérons par exemple PHP ou Python comme le niveau zéro : pas ou très peu d’objets métiers, limités aux aspects de communication HTTP). Le but d’un tel framework est de fournir des briques métiers au-dessus de ces langages, de mettre en place une architecture aidant à un bon développement (principalement séparation des données et de leur présentation via une architecture Model/View/Controller ou variante) et de fournir des outils pour accélérer le développement comme par exemple la génération automatique des objets métiers à partir d’un schéma de base de données.

Mais l’objectif est de fournir juste ce qu’il faut pour ne pas avoir à réinventer (et réimplémenter !) ce que l’on trouve dans la plupart des applications Web, tout en laissant une souplesse pour pouvoir plus facilement développer des fonctionnalités adaptées.

Performances

Il convient aussi de parler des performances (vitesse). Dans les deux cas, les performances seront moindres qu’un développement (supposé correct) sans aucun outil, CMS ou framework Web. Mais cette performance serait au prix d’un développement long et coûteux, notamment pour garantir un bon niveau de maintenabilité et d’évolutivité.

Les frameworks Web apparaissent ici encore comme un compromis entre langage de programmation et CMS qui seront les moins performants.

CMS : Joomla, Typo 3 ou Typolight, Spip, wordpress

Framework : CakePhp, Symfony, Yii