Comparaison framework CMS

Comparaison entre l’utilisation d’un CMS et d’un framework Web :  Playmobil ou Légo ?

Ces deux approches, sans être totalement opposées, procèdent de principes différents : instanciation pour les CMS et utilisation de briques « métier » (application Web) pour les frameworks.

playmobilLego

Les CMS (Content Managment Systems) ou gestionnaires de contenus

Avec un travail relativement limité (après les phases d’analyse et de spécifications communes à toutes les approches), on peut développer un site assez proche du résultat final avec un CMS.

En revanche, des difficultés se présentent quand les fonctionnalités demandées ne sont pas prévues initialement dans le

CMS. Bien sûr, les CMS proposent en général des possibilités d’extension via un système de plugins, mais à nouveau il faut que les nouvelles fonctionnalités puissent se développer dans le cadre précis du système de plugins défini : on ne peut (ou on ne doit, pour des problèmes d’évolution et de maintenance) utiliser que ce qui est exposé au développeur.

Nous avons à faire à des solutions génériques et légèrement adaptables. L’avantage principal est la minimisation des développements, au prix d’un carcan.

C’est l’équivalent du principe du Playmobil.

Les Framework ou « cadre de travail »

En choisissant un framework Web, on ne part pas pour autant de zéro (nous considérons par exemple PHP ou Python comme le niveau zéro : pas ou très peu d’objets métiers, limités aux aspects de communication HTTP).

Le but d’un tel framework est de fournir des briques métiers au-dessus de ces langages, de mettre en place une architecture aidant à un bon développement (principalement séparation des données et de leur présentation via une architecture Model/View/Controller ou variante) et de fournir des outils pour accélérer le développement comme par exemple la génération automatique des objets métiers à partir d’un schéma de base de données.

Mais l’objectif est de fournir juste ce qu’il faut pour ne pas avoir à réinventer (et réimplémenter !) ce que l’on trouve dans la plupart des applications Web, tout en laissant une certaine souplesse pour pouvoir plus facilement développer des fonctionnalités adaptées.

C’est l’équivalent du principe du Légo.

Il convient aussi de parler des performances (vitesse). Dans les deux cas, les performances seront moindres qu’un développement (supposé correct) sans aucun outil, CMS ou framework Web. Mais cette performance serait au prix d’un développement long et coûteux, notamment pour garantir un bon niveau de maintenabilité et d’évolutivité.

Les frameworks Web apparaissent ici encore comme un compromis entre langage de programmation et CMS qui seront les moins performants.

CMS : Joomla, Typo 3 ou Typolight, Spip, wordpress

Framework : CakePHP, Zend ou Symfony

Comment choisir un prestataire web

30 questions à se poser pour évaluer son prestataire web

Il existe un grand nombre de prestataires web à même de réaliser votre site Internet. Mais comment le choisir ?
Au delà des compétences techniques, le sérieux et le professionnalisme sont difficiles à identifier quand on est pas du métier. Kreatys a réalisé un outil simple permettant d’évaluer l’aspect sérieux et professionnel des prestataires de création de site Internet.

Téléchargez-le en vous rendant ici : http://www.kreatys.com/creation-de-sites-internet-grenoble/comment-choisir-un-prestataire-web

Extrait du document :

… Ces 30 questions permettent d’évaluer l’aspect sérieux et professionnel des prestataires à départager. Les solutions techniques proprement dites et les budgets sont des aspects qui ne peuvent pas toujours être comparés points par points. En revanche la démarche professionnelle peut l’être.

Un maximum de oui à ces questions laisse présager un prestataire qui a mis en place des processus et une réflexion particulière sur la conception et la réponse qu’il apporte à un projet web. Cette démarche étant identifiée, il est fort probable que la solution retenue par cette société dans son approche client et projet sera professionnelle et adaptée à vos besoins…

SEO : les 4 mythes et erreurs à laisser tomber en 2016

2016 est là, et qui dit nouvelle année, dit bonne résolution!
Donc voici 4 habitudes ou erreurs  laisser derrière soi dès maintenant!

SEO

 

1 • Cette fameuse balise <title>…

Ah elle fait parler d’elle cette balise ! Ses adeptes la défendent corps et âmes, remplissant avec dévouement toutes celles de leurs sites. Mais aujourd’hui qu’en est-il réellement ? Est-elle si indispensable ?

Oui et non.

Oui car une bonne balise est effectivement un bon moyen d’améliorer son positionnement sur des mots-clés et donc son référencement.
Mais néanmoins il faut nuancer cette indispensabilité pour 3 raisons :
• il est compliqué de créer la balise titre parfaite : en effet, c’est un travail qui prend du temps et qui demande à être revu et adapté très régulièrement pour porter ses fruits. Il y a donc beaucoup de chance de faire des erreurs si on le fait soi-même, par exemple très souvent donner des titres inutiles type « Bienvenue ! » ou encore simplement dupliquer la même balise sur chaque page…
• il est plus important d’avoir du contenu de qualité ainsi que des backlinks ! En effet, à balise titre égale, un site avec plus de backlinks sera mieux référencé.
• Voilà le résumé du blog du modérateur sur l’étude faite par Backlinko fin 2015, en ce qui concerne la balise qui nous intéresse: « Backlinko remarque une corrélation logique entre la requête effectuée et la présence des mots de la requête au sein du titre de la page (balise title). En revanche, cette corrélation est plus faible qu’attendue, ce qui laisse suggérer que Google réussit de mieux en mieux à comprendre un contenu sans trop se concentrer sur cette donnée. »

L’idéal est donc d’optimiser le contenu, les backlinks et les balises titres pour obtenir le meilleur résultat. Mais sans une expertise en la matière, même légère, les balises seules sont souvent tout simplement inutiles.

2 • Puisqu’on parle du contenu…

L’optimisation du contenu est essentiel : à l’ère du content marketing, qui peut se permettre de le négliger ?

• Le plus important est la qualité du contenu. Du contenu exclusif, intéressant, avec du vocabulaire riche, sera toujours plus utile et mieux accueilli que de simples copier-coller ou résumés. Et comme on le disait au dessus, la qualité de votre contenu influe sur la quantité de backlinks et permet également de faire la différence face à vos concurrents !

• La quantité a une importance également mais dans le sens qu’il ne faut pas non plus que par peur de noyer vos internautes dans trop de contenu par exemple, votre site soit vide. Mais attention, cela ne veut surtout pas dire multiplier à l’excès les pages, sous peine de rendre le tout creux et indigeste à la fois.

• Les techniques utilisées pour indexer le plus de pages font partie du passé, à laisser derrière soi : il faut veiller à ce que chaque page n’ait qu’une URL, pour répondre au mieux à la demande de l’internaute ! En le décevant, vous augmentez par contre vos risques de pénalités de Google Panda…

• Autre technique complètement dépassée : le bourrage de mots-clés. Les indices de densité, etc, c’est fini, on oublie !
Comme l’analyse Le Monde Informatique,
« Google développe de plus en plus d’algorithmes visant à mieux comprendre les contenus. On est passé d’une analyse des mots à une analyse des entités, d’où l’intérêt d’aborder dans vos contenus les bons mots, les bonnes expressions et entités associées à votre sujet. »

3 • Et quid des backlinks ?

Si vous êtes du genre à mettre des liens un peu partout sur des sites type annuaires, etc qui se vantent d’offrir des liens aux SEO, un conseil, soyez raisonnable ! Vous augmentez encore vos risques de pénalité algorithmique par Penguin si la proportion de mauvais liens entrants est trop importante comparé aux « bons » liens, Google ayant annoncé que la traque aux backlinks pas naturels fait partie de leur plan pour la prochaine mise à jour .

Devinez comment remplacer cette technique ?
Le contenu de qualité ! Encore et toujours ! Diffusez-le par mail, sur les réseaux sociaux etc. et là, vous aurez des backlinks de qualité 😉

 

4 • To be responsive or not to be

Responsive, késako ? Mais si, vous savez ! Cette façon de construire un site pour qu’il s’adapte à toutes les tailles d’écran, PC, tablettes, smartphones…

Pourquoi mettre votre site en responsive me direz-vous ?

Pour 2 bonnes raisons :
• Google aujourd’hui prend en compte le fait d’être responsive comme critère de ranking : une page consultable facilement depuis téléphone sera mieux positionnée qu’une qui ne l’est pas!
• 55,7% des français sont mobinautes, et 42% des visites de sites proviennent du mobile. (source : Médiamétrie, rapport trimestriel déc. 2014/ jan. 2015)

Tout compte fait ça fait donc 3 bonnes raisons.

Si vous voulez tester votre site, Google a d’ailleurs mis un outil très simple à dispo!

 

Bonus • C’est une histoire de langues!

Vous voulez traduire votre site, le rendre accessible dans plusieurs langues, bref être international ?
N’utilisez pas les paramètres d’URL type « language_id= ».
Pourquoi ?
Déjà tout simplement votre URL devient excessivement longue. Or les meilleures URL sont les plus courtes ! Préférez alors l’utilisation d’un sous-dossier.
Le Journal du Net  explique très bien les avantages de cette solution :

« Il n’est pas possible de cibler géographiquement un paramètre d’URL via Google Webmaster Tools contrairement à un sous-dossier. En d’autres termes, il sera impossible d’indiquer (de manière simple) à Google que toutes les pages contenant le paramètre « language_id=de » doivent être indexées sur Google.de. Si votre site est configuré de la sorte, la version allemande n’est pas visible sur les moteurs de recherche, et vous perdez du trafic potentiel.  »

Conclusion

Et bien voilà, nous espérons que cet article vous aura appris quelques choses, ou rafraîchit la mémoire peut-être!

Bientôt un OS 100% français?

La semaine dernière, les députés français ont adopté un nouvel amendement (lisible ici) concernant le projet de loi pour une République numérique, qui pourrait en théorie mener à l’élaboration d’un OS français.

Proposé par la députée socialiste Delphine Batho, ce texte permettrait donc de créer un OS « souverain », ainsi que des protocoles de chiffrement de données, dans le but de « reconquérir la maîtrise de notre destin sur les réseaux informatique pour procéder à l’extension de la République dans cette immatérialité informationnelle qu’est le cyberespace « .
Cet amendement prévoit également la création d’un établissement public doté d’une autonomie administrative et financière qui se chargerait de cette mission.

A priori, il semblerait que cet OS, ou plutôt SE en français, serait à visée des administrations et institutions publiques, afin de protéger les données sensibles qu’elles possèdent, dans un contexte de « guerre contre le terrorisme« .

Un peu de légèreté pour conclure:

@j_bg
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