Vous voulez envoyer de gros fichiers par email?

bigEmail

Quel bonheur de pouvoir envoyer facilement un ficher .doc (MS Word) à quelqu’un. Nouveau message, un petit texte d’explication, j’attache le fichier de 8 Mo et hop ! C’est envoyé ! Facile !

Oui mais je viens de violer au moins 2 règles de bon sens !

Explication préliminaire

La messagerie a été inventée pour transmettre des messages courts sous forme de texte. Le protocole utilisé est donc un protocole “texte”. C’est à dire que le client de messagerie et le serveur communiquent avec des mots écris sous forme de… texte. C’est le protocole SMTP. En gros cela dit :

  • Moi : Salut !
  • Le serveur : Salut !
  • Je m’appelle Ken. j’ai un message pour Barbie.
  • OK ! donne-le.
  • Le voici : blablabla blablabla FIN
  • C’est bon c’est envoyé
  • Ciao !
  • Ciao

Cela parait simpliste et ça l’est.

Mais voilà, on a voulu ajouter la possibilité de transmettre des fichiers. Il est donc nécessaire de transformer un fichier binaire en texte avant de pouvoir l’envoyer. C’est le système Mime. Un fichier de 6Mo, une fois transformé en texte est plus gros d’un tiers (soit 8 Mo ici). Ceci c’est donc un peu du bricolage quelque part. Mais cela fonctionne.

C’était sans compter sur le fait qu’aujourd’hui le trafic est important et les milliers de fichiers transmis dans tous les sens prennent beaucoup de ressources. S’ajoute le fait que les virus utilisent principalement ce moyen pour se propager.

Toutes les difficultés pour envoyer de nos jours un fichier attaché s’explique par ceci : les règles communes de configuration d’un serveur de messagerie bloquent les messages de plus de 10Mo.

Ce qui veux dire qu’un fichier de 8 Mo initiaux fera sans doute plus de 10 Mo lorsqu’il sera transformé en texte pour envoi. Il sera donc refusé (pas partout, mais presque). S’ajoutent les filtres antivirus des serveurs qui vont empêcher certains type de fichiers de passer. Comme par exemple les fichiers de type exécutables.

Dans mon message créé au début j’ai violé 2 règles.

1- Un fichier attaché trop lourd.

Un fichier de 8 Mo, cela fait 10 à 12 Mo une fois transformé en Mime pour envoi par messagerie. Il a beaucoup de risque de ne pas transiter partout et de ne pas arriver à destination.

J’aurais du, au minimum, essayer de le compresser avec un utilitaire pour en faire un .zip ou .tar.gz ou encore .7z.

2- Un fichier attaché dans un format propriétaire.

Paresse oblige, j’ai envoyé mon fichier MS Word tel quel. Ce qui oblige mon interlocuteur à posséder lui aussi MS Word pour lire mon fichier !  Je suis donc en train de le forcer à utiliser un logiciel propriétaire payant qu’il n’a peut-être pas !

La solution aurait-été de faire un export, RTF ou PDF ou encore OpenDocument afin de lui permettre de lire ce fichier sans contrainte commerciale. RTF et OpenDocument sont des formats libres, PDF pas tout à fait libre mais non commercial (au moins dans sa version en lecture seule).

Les règles de bon sens à adopter pour l’envoi de fichiers attachés :
  1. Envoyer par email de petits fichiers compressés (moins de 5 Mo) sinon utiliser un autre moyen.
  2. Envoyer des fichiers dans un format non propriétaire. Par exemple RTF, OpenDocument ou PDF.
Les autres moyens pour envoyer un fichier à quelqu’un :
  • Utiliser un service d’échange de fichiers comme : Google Drive, rapidshare, mailbigfile, yousendit, gigasize, DL de free, dropbox, wetransfert, mega, etc.

Il y en a des dizaines. Et certains ont des plugins pour les logiciels de messagerie. C’est le moyen le plus sur et le plus simple.

Comment construire la meilleure landing page: les 4 clés du succès

La landing page, qui désigne la page sur laquelle arrive un internaute après avoir cliqué sur un lien, est un point important de toute stratégie digitale. Comment bien la construire?
Le chemin vers une landing page presque parfaite
Le chemin vers une landing page (presque) parfaite

(traduit de l’anglais, article disponible ici, écrit par Larry Alton)

Bien qu’il n’y ait probablement pas de formule parfaite pour construire une landing page parfaite, il est néanmoins vrai que l’on retrouve des points communs dans toutes les pages qui ont un fort taux de conversion. Si vous voulez que votre landing page soit performante, alors n’oubliez pas d’intégrer les 4 éléments suivants lors de la construction de la page:

1. Des images haute définition

En 2016, l’utilisation de visuels et images en haute définition est devenu indispensable en content marketing (marketing de contenu), Je vous invite à lire ces statistiques (ou celles là en anglais) si vous n’êtes pas convaincus 🙂
Voici un résumé des plus intéressantes:

  • Des recherches ont trouvé que les visuels en couleur augmentent jusqu’à 80% l’envie du lecteur de lire la suite
  • Si on associe une image pertinente avec les informations auditives qu’entendent les utilisateurs, les chances pour qu’ils retiennent l’information pendant au moins 3 jours passent de 10 à 65%
  • Le contenu avec des images pertinentes a jusqu’à 94% de vues en plus que le même contenu sans image
  • Le contenu visuel a 40 fois plus de chances d’être partagé sur les réseaux sociaux que tous les autres types de contenu

 

Comme vous pouvez le voir, avoir des visuels adaptés et des images HD est indispensable pour améliorer votre content marketing et engager votre segment cible. Ça s’applique donc également à votre landing page!

Voyons un exemple: regardez cette landing page de Luxury Estates International. La première chose que vous remarquez sont les images attirantes, vives du diaporama en haut de la page. En voyant ces images, on a tout de suite le sentiment d’être sur une page de haute qualité.

Du coup, une mauvaise landing page serait une page qui notamment manquerait d’images de qualité (quelques exemples ici, même si les images ne sont pas le seul problème). Quand on clique sur ce genre de pages, on ne ressent pas de sentiment de bien-être, une impression générale positive et agréable. Plutôt le contraire en fait, et on se sent parfois même confus, perdu, voire déçu.

La morale de l’histoire? Utilisez des images de grande qualité sur vos landing pages. Haute résolution, originales, attirantes et pertinentes.

2. Un CTA clair et précis.

Dès que vous entendez quelqu’un se plaindre que sa landing page a un mauvais taux de conversion, vous devriez tout de suite lui demander: « quel est votre CTA (Call To Action, appel ou incitation à l’action)? Et l’avez-vous testé? »
Dans la plupart des cas, le CTA a été mis après coup au hasard sur une page, et c’est ça le problème. Le CTA doit au contraire être la raison d’être d’une page, qui doit être construite autour et non le contraire!

Quelques suggestions:

  • Utilisez un vocabulaire d’action. Un appel à action fort utilise toujours un vocabulaire adapté. Dans l’idéal, il faudrait provoquer des réactions rapides, et donc utiliser des phrases familières que les visiteurs reconnaîtront tout de suite. Vous pouvez essayer des mots tels que commencez, arrêtez, augmentez, développez, maintenant, dépêchez-vous, découvrez, économisez, aujourd’hui, cette offre se finit dans…
  • Faites attention à vos visuels. Encore une fois, les visuels sont les éléments les plus importants! Votre appel à action doit être très visible et mis en avant. Dans la plupart des cas, vous pouvez utiliser des boutons colorés et des couleurs contrastées pour faire ressortir votre appel à action.
  • La taille compte! Un des éléments le plus oublié lors de la construction d’une page est la taille, alors que c’est un point très important de la structuration. En fait la clé est d’avoir un appel à action suffisamment gros pour ressortir, mais sans surcharger le lecteur. Il est vrai qu’il n’y a pas de règle universelle concernant la page, c’est particulier à chaque cas, il vous faudra donc faire de nombreux ajustements.
  • N’oubliez pas l’emplacement. Très souvent, les visiteurs parcourent une landing page en suivant un chemin en forme de F ou de Z. Ceci dit, il est généralement conseillé de mettre votre CTA en haut à gauche ou en bas à droite, cela permet d’engager votre utilisateur au tout début ou à la fin de leur parcours de consommation.

Lorsque vous concevrez le design de votre prochaine landing page, mettez cet élément en haut de vos priorités: reléguer pour plus tard est sans aucun doute l’un des meilleurs moyens de ruiner votre landing page.

3. Des témoignages de confiance

Ces témoignages sont un composant indispensable à n’importe quelle stratégie de marketing digital, et plus encore pour des landing pages. « Quand quelqu’un atterrit sur votre landing page, ils ne savent pas si votre offre vaut le coup ou pas: cela vous donne l’opportunité de les impressionner grâce à des témoignages de clients, des tweets qu’on aura intégré à la page et ainsi de suite » a écrit Lindsay Kolowich, chargée de marketing chez Hubspot.
Elle continue en disant « s’ils voient que d’autres gens qui ont profité de cette offre en parlent de manière positive, ils auront tendance à avoir une vision positive également, et sont donc plus enclins à remplir votre formulaire et devenir un lead. »

Du coup, comment utiliser ces témoignages à votre avantage?
Il vous faut regarder les différents types de témoignages que vous possédez: cela peut être des témoignages directs de clients, des citations type livre d’or mais aussi des des études de cas, des certifications ou des statistiques. Chaque page est différente, mais nous vous conseillons d’inclure au moins un type de témoignage sur chaque landing page.

4. Une mise en page et un flow clair

Bien que les points précédents soient indispensables, ils ne suffiront pas pour convertir vos visiteurs si votre site n’a pas une mise en page claire et un flow efficace. De même qu’il y a des formats d’articles de blog plus efficients que d’autres (les listes, les tests de produits, les tutoriels…), les landing pages ne sont pas en reste. Vous vous souvenez qu’on a parlé de chemin de lecture en F ou Z?
Voilà un point sur lequel vous devez vraiment prendre le temps de réfléchir, de penser stratégiquement à la manière dont vos visiteurs « consomment » votre contenu et ainsi organiser les différents éléments qui composent votre page de manière à maximiser la lecture.

Voici un bon exemple: cette page de WebDAM présente un titre clair en haut à gauche, un questionnaire rapide d’inscription à droite, le contenu clé au milieu, et divers témoignages de confiance en bas.
On apprend beaucoup de ce genre d’exemple, prenez votre temps pour déterminer ce qui sera efficace pour votre page.

Mettre tout ça ensemble

La magie des landing pages est que malgré ces points en commun, il n’en existe pas 2 semblables!

Bref, les clés du succès pour développer votre business en 2016 et après sont vos visuels, appels à action, témoignages et mise en page, ne l’oubliez pas!

Votre webtv avec RZO TV

190: c’est le nombre moyen de vidéos que regarde un Français par mois. Saisissez cette opportunité pour votre  entreprise!
RZO.tv
RZO.tv
La vidéo est un moyen de communication qui prend de l’ampleur, grâce notamment  à la proportion grandissante d’utilisateurs équipés d’au moins un objet connecté pouvant les lire.
Aujourd’hui, Youtube est par exemple le 2ème moteur de recherche aux Etats-Unis, et le nombre de vidéos regardées par mois par personne ne fait qu’augmenter.

Quel est l’intérêt de la vidéo dans votre stratégie d’entreprise?

Ce média de communication a l’avantage d’être simple, attirant et bien sûr très visuel: vous captez l’attention de vos clients en leur offrant du contenu intéressant, qui touche aux 2 sens les plus importants dans l’apprentissage et la mémorisation, l’ouïe et la vision. C’est donc un moyen efficace pour marquer l’esprit de vos visiteurs et les engager.
En plus, en laissant le choix à l’utilisateur de regarder la vidéo qui lui plait, plusieurs types de contenus (tutoriels, interviews …), ainsi que les suggestions de vidéos adaptées, vous vous inscrivez dans une stratégie de personnalisation qui est aujourd’hui la clé pour proposer la bonne offre, au bon moment, à la bonne personne.

RZO office

RZO TV à Meylan s’est spécialisé dans la création de plateformes de diffusion vidéo pour les professionnels et offre des solutions en adéquation avec ces tendances. RZO propose notamment des services de diffusion live pour diffuser en direct vos événements, avec la possibilité d’interagir avec vos spectateurs en direct grâce à un chat, ainsi que de la VOD sans publicité (Video On Demand, à la demande) facilement intégrable à tous vos sites et réseaux sociaux, et plateforme de e-learning pour la formation.
Visitez les sites MaTVimmo ou encore celui de credit.fr pour vous faire une idée!

Ces services offrent l’avantage d’une communication cross-platform  et SEO friendly en permettant à vos vidéos d’être accessibles et lisibles depuis n’importe quel outil et navigateur, tout en étant toujours facile à intégrer et partager, et reposent sur une architecture solide permettant d’accueillir plus de 10 000 utilisateurs simultanément. 

Faites le pari de la vidéo pour votre entreprise!

5 astuces pour utiliser les hashtags dans sa stratégie d’entreprise

Mettre des mots-clés n’est pas vraiment un phénomène nouveau à l’ère du digital. Peut-on imaginer un monde sans mot-dièse (traduction officielle de hashtag) ?

Librement traduit de l’article d’Elysia Raphael, accessible ici en anglais

Hashtag_kreatys

Inspiré des tags comme on pouvait en trouver sur Flickr vers 2009, le hashtag fut inventé pour fournir des meta données sur les tweets.
Bien qu’étant originellement réservé à Twitter, l’usage s’est propagé rapidement aux autres réseaux sociaux pour devenir un phénomène à part entière.

Créé à l’origine pour rendre des conversations, sujets, « découvrables » par d’autres utilisateurs, son utilisation va aujourd’hui bien au delà de la simple catégorisation de contenu.
Aujourd’hui les hashtags sont également porteurs d’émotions, ajoutent du contexte à l’image ou déclaration qu’ils accompagnent.
Inévitables, ils font partie de la culture moderne et on les trouve même en dehors du royaume des réseaux sociaux où ils condensent une idée, une émotion en concept que l’on peut partager. Leur courbe de popularité est parallèle à celle d’Instagram, qui ne fait que monter depuis ses débuts il y a 5 ans.

Instagram a dépassé les 400 millions d’utilisateurs mensuels actifs, soit autant qui postent leur selfies, photos, se demandant s’ils vont utiliser #nofilter (« pas de filtre photo »), ajuster la luminosité ou modifier la saturation de l’image. Avec l’augmentation des likes et commentaires automatisés (par des robots), il est de plus en plus dur pour les utilisateurs de différencier les vrais fans de ceux qui sont sur le site juste pour s’auto-promouvoir.
Une rapide analyse sur Instagram, sur un profil récent sans abonnés, a montré sur certains hashtags comme #diet et #cleaneating (respectivement régime et alimentation saine) attirent les likes générés automatiquement de coachs personnels et salles de gym. Dans plus de 85% des cas, ces comptes étaient des entreprises cherchant à promouvoir leur propres produits.

Mais une entreprise souhaitant utiliser les hashtags pour les incorporer dans leur stratégie marketing peut-elle se contenter de faire comme les utilisateurs lambda?

La réponse est – absolument pas!

Il faut absolument vous demander d’abord « comment mon entreprise et ma stratégie marketing générale vont-elles bénéficier de cet outil? Est-ce que mon public cible me trouve en tapant ces hashtags, et est-ce qu’il me cherche vraiment avec les hashtags « #wow » « #love » alors que mon entreprise fait du vin bio? » et ne pas vous contenter de mettre une liste de hashtags génériques.
Il y a plus de 400 millions de gens dans le monde entier qui se connectent à Instagram par mois, et plus de 300 millions pour Twitter. Ce n’est donc pas négligeable…

Maintenant qu’on en sait un peu plus sur ces mots-dièse, voyons quelques règles de base pour être sûr(e)s que votre prochaine campagne sur Twitter, Instagram et Facebook soit un succès. #gagnant

1 • Informatif > abstrait. Un hashtag comme #CommeUneFille  (lancé par Always pour donner confiance aux femmes) ou #LoveWins (« l’amour gagne », utilisé aux US pour la légalisation du mariage homosexuel) par exemple aura beaucoup plus de succès qu’un plus abstrait comme le #wtff de Burger King (what the French fry, détournement de l’expression anglais « wtf » avec French fry, signifiant « frite »)

2 • Gardez un peu de votre immaturité. Et oui, cela vous permet de vous rendre compte que certains hashtags peuvent être facilement détourner (comme le #yourmum, soit #tamère, d’une librairie anglaise…)

3 • Toujours avoir un plan B. Régulièrement, des campagnes sont détournés par les usagers pour exprimer leur mécontentement envers l’entreprise: à New-York un poste de police encourageait les gens de son quartier à s’exprimer et connu un déferlement de tweets sur la violence policière, ou encore cette compagnie de taxis australiens qui eu des réponses telles que « le chauffeur a fait un gros détour pour me faire payer plus… Ce sera Uber pour mes prochains trajets », ce qui n’était probablement pas l’effet voulu.

4 • Suivez les tendances, si elles sont pertinentes. Kia, Lego et McDonald’s ont très bien géré celle de la robe, blanche et dorée ou bleue et noire?

La robe
La robe
La robe, #theDress, par campaignlive.co.uk
La robe, #theDress, par campaignlive.co.uk

5 • Par contre, attention à ne pas pirater un hashtag non pertinent, ou manquant de créativité et de sensibilité. Quelques recherches auraient permis au chargé de communication de DiGiorno Pizza d’éviter de promouvoir leur pizzas avec le hashtag « WhyIstayed » soit « pourquoiJeSuisResté » qui avait été lancé pour parler de la violence domestique…

6 • Restez simples. N’en faites pas trop : trop de hashtags diluerait votre message, et serait associé à du spam.

7 • Posez-vous encore et encore la question de savoir si votre public va effectivement vous trouver avec des hashtags génériques comme #miam, ou est-ce que seulement les robots vont automatiquement liker mon message? Et est-ce que ça a vraiment de l’intérêt d’avoir beaucoup de likes qui sont en majorité dus à ces robots?

Souvenez-vous que les hashtags ont été créés pour être découvrable, partageable et localisables.
Maintenant que vous savez tout ça, vous êtes prêt(e) pour créer la #campagneMarketing la plus porteuse de succès à ce jour!

Librement traduit de l’article d’Elysia Raphael, accessible ici en anglais