Améliorez votre content marketing en 5 points

Avant, le marketing c’était souvent des campagnes ponctuelles qui ne créaient aucune relation avec les clients or prospects. On voulait juste que le contrat soit signé!

5 points content marketing

Le content marketing est différent: il faut créer du contenu captivant qui donne envie d’être partagé sur les réseaux sociaux et blogs.
Il s’agit de créer une relation avec vos prospects et clients  basée sur la crédibilité et la confiance, permettant de transformer des prospects en acheteurs et de fidéliser les clients.
Le but premier est donc d’obtenir la permission des potentiels acheteurs de recevoir votre contenu, que ce soit par un abonnement par mail ou un like Facebook. Et pour y parvenir, il vous faudra relever 7 défis:
1. trouver de l’inspiration et des idées
2. Les mettre en forme
3. Faire que ce soit pertinent
4. Le gérer
5. Le surveiller
6. Le mesurer
7. Le rendre « contagieux » et adaptable!

Pour vous aider, voici 5 idées de content marketing, centrées sur le multimédia.

Pourquoi cette thématique? Nous n’avons pas encore assez l’habitude de penser aux différentes formes de média disponibles, mais pourtant aujourd’hui c’est indispensable!
Les images et photos ont beaucoup plus de chances d’être partagées que juste du texte, et les vidéos et les infographies plus encore: le règne du « mot écrit » qui nous a accompagné pendant des décennies n’est plus le seul maître à bord.

Idée n° 1 : inclure des images et des photos

Ces 12 derniers mois ont connu un véritable tournant pour les marketers et les start-ups travaillant sur les réseaux sociaux, qui ont enfin réalisé le pouvoir grandissant du contenu visuel.

Déjà fin 2011 on comptait 250 millions de photos chargées sur Facebook par jour!
Ce phénomène se retrouve dans le succès de Pinterest, la mise en page de Google+ faite pour afficher les photos et images en grand format et haute définition ou encore la mise à jour « Timeline » de Facebook qui donne plus de place aux photos.

Les photos ont un fort taux d’engagement sur Facebook: Jeff Bullas par exemple dit que les 10 contenus les plus partagés de sa page Facebook sont tous des visuels ou des photos. Ca peut être des petites bandes dessinées qui sont en rapport avec le contenu écrit qu’elles accompagnent, qui permettent de poser des questions et incitent à la discussion.

5 Content Marketing Ideas Worth Stealing

 

Les marketeurs doivent donc penser à créer des visuels ou photos  dans le but d’obtenir plus de likes par exemple, d’inspirer les visiteurs pour qu’ils commentent et partagent.

Les photos permettent également de montrer son côté humain, donc n’hésitez pas à vous amuser aussi!

 

 

Idée n° 2: Faites une vidéo virale

Une vidéo, pour devenir virale (comprenez: très populaire avec un grand nombre de partages et une propagation importante), nécessite 3 éléments clés:

• la congruence: le ou les thèmes d’une vidéo doivent être adaptés avec les connaissances qu’ont déjà les gens à propos de votre marque.
• la force émotionnelle: créer des émotions fortes est essentiel pour que votre vidéo soit virale, et plus les émotions sont fortes mieux c’est, en général!
• les réseaux: vos vidéos doivent être pertinentes et adaptées à un grand réseau de personnes, comme par exemple les lycéens ou les employés de bureau.

 

Idée n° 3: créez une vidéo graphique

Créez une vidéo à partir de chiffres, faits, et faites-en une production divertissante facile à regarder.
Par exemple, vous connaissez peut-être Datagueule, une websérie Youtube qui aborde de nombreux sujets tels que la vie privée par exemple, en mettant en forme de nombreux chiffres, résultats d’études. C’est très bien réalisé: les animations sont propres et originales, le sujet traité de manière intéressante. Grâce à cela, ils communiquent sur des sujets complexes et les rendent plus faciles à appréhender (qu’on soit d’accord ou pas).

 

Bien sûr, on peut traiter de sujets plus légers! Ce type de vidéo a l’avantage d’être adaptable à tout type de sujets.

Idée n° 4: Utilisez la tendance du moment – les infographies

Les infographies sont devenues très populaires ces 12 derniers mois, et ont un taux de partage des plus élevés.

C’est quoi au juste une infographie?

Ce sont ces représentations graphiques de données, informations ou connaissances, mises en forme d’une manière très visuelle pour être lues et comprises vite et facilement. On en avait publié une pour la St Valentin par exemple:

infographie-seo-saint-velentin

 

Il y a de nombreux types d’infographies et d’applications possibles:

  1. Statistiques
  2. Concepts
  3. Business models et procédés
  4. Bandes dessinées
  5. Informations
  6. Timelines

 

Idée n° 5: créez un article ou eBook bien structuré

Créez donc un article de blog, un post ou un eBook. C’est une partie  vitale de votre stratégie de contenu, et pour les entreprises B2B encore plus.
Bien sûr, arriver à faire qu’il soit partagé et devienne un sujet de discussion est le plus gros défi!
On vous donne quelques clés pour y parvenir:

• des titres attirants: il faut provoquer la tentation du lecteur de cliquer sur le lien pour voir votre tweet ou nouvelle Facebook!
• un style d’écriture: racontez une histoire, trouvez votre style de narration
• une bonne structuration: mettez des titres, sous-titres, listes…
• du contenu éducatif: des tutoriels par exemple
• et qui informe: des actualités, des chiffres, des faits
• visuel: il faut inclure des images dans vos articles, des infographies ou photos!

Voilà 5 idées que vous pouvez mettre en place pour votre stratégie de content marketing!
(traduit de l’article de Jeff Bullas

Retrouvez-nous sur Twitter et LinkedIn

Content marketing: le juste milieu entre quantité et qualité

 Éternel débat: la qualité ou la quantité?

Equilibre qualité quantité

(traduction de cet article sur ScoopIt!, écrit par Pam Neely)

Voilà une question qui entraîne toujours des débats passionnés, et qui n’épargne pas les marketeurs en contenu. Vous avez sûrement votre propre réponse, et cela influence forcément votre manière de gérer votre budget, votre stratégie de contenu et ainsi de suite.
Cette réponse tient probablement compte de votre audience, budget ou business model, qui déterminent de quel genre de contenu vous avez besoin, ainsi que la quantité et qualité nécessaire.

Mais attention: si vous vous aventurez trop près des extrêmes, c’est le plantage quasi assuré. Dans la plupart des cas, c’est complètement irréaliste de publier un article dans l’année et s’attendre quand même à améliorer vos chiffres. Même les livres ont besoin d’une campagne de content marketing!

Ceci dit, vous ne pouvez pas non plus juste débiter du contenu inintéressant toutes les heures pour augmenter vos résultats. Quand je dis inintéressant, je veux dire vraiment inintéressant: des articles sans aucune idée originale et plein de phrases mal écrites, de fautes de frappe ou d’orthographe, pas d’illustrations et une mise en page minable. Le genre d’article qui fait mal aux yeux.

bad-quality-content

Qualité VS Quantité

Dans la réalité, il faut trouver le point d’équilibre entre les deux, ça ne peut pas être 100% des deux.

Le bon compromis finalement est de trouver votre propre point d’équilibre, quelle quantité et quelle qualité, et tous les marketeurs en viennent à cette même conclusion. Mais cette conclusion sera néanmoins appliquée différemment pour chacun, car c’est spécifique à chaque entreprise et public cible.

Il faut donc trouver le meilleur point d’équilibre pour vous!

Personnellement, je penche plutôt pour la qualité. Je pense qu’il est plus important de se concentrer sur la création de contenu très qualitatif plutôt que beaucoup de contenu moyen.

Voilà mes raisons, et pourquoi je crois que la quantité est moins importante qu’on peut le croire.

  • Dès que vous avez ne serait-ce qu’un article de qualité, il y a beaucoup de façons d’en tirer d’autres articles, en le réutilisant différemment et le reformatant.

Un bon article de blog par exemple peut servir à créer l’équivalent de presque un mois de mise à jour sur les réseaux sociaux, contenu à mettre dans les mails etc.

Du coup, lorsque votre stratégie de réutilisation est mise en place et bien rodée, vous aurez besoin de beaucoup moins de contenu, jusqu’à 50% en moins, car chaque nouveau contenu pourra permettre d’en tirer au moins une dizaine d’autres « clones ».

Comment cela peut-il fonctionner? Et bien tout simplement la plupart du temps vos visiteurs ne voient qu’à peine 20% de ce que vous publiez à un moment T. Donc si vous publiez un contenu re-formaté (et c’est encore plus vrai si vous le faites sur plusieurs sites), les lecteurs auront le sentiment que c’est nouveau, et ça ne les ennuiera pas.

Voici des exemples de comment vous pouvez réutiliser votre contenu:

creation-recyclage-blog

  • Complétez votre création de contenu avec de la curation. Comme vous le savez, on parle beaucoup de cette technique, et c’est pour une bonne raison. La curation, qui est le fait de sélectionner, éditer et partager du contenu trouvé sur Internet, permet donc de trouver et publier du contenu pertinent régulièrement, et c’est un moyen idéal pour vous assurer de distribuer de manière continue du contenu à forte valeur ajoutée pour vos visiteurs, sans avoir besoin de le créer soi-même. En plus, le contenu de curation est souvent perçu comme plus fiable que votre contenu maison, et c’est bon pour votre référencement (SEO). Cela permet même de générer des leads et les « nurturer » (ndlt, lead nurturing), et a souvent un retour sur investissement plus important. En gros, le contenu de curation est au moins aussi efficace que le contenu créé par vous-même, si ce n’est mieux encore.
    Si vous faites de la curation pour, disons, 30% du contenu total que vous publiez, très logiquement cela vous permet d’avoir moins besoin d’en créer. Et ça vous laisse un peu plus de temps du contenu de meilleure qualité, en utilisant des logiciels de content marketing qui vous aideront à automatiser ce processus.

  • Pas besoin de publier si souvent!
    Publier plus n’entraîne pas une augmentation égale des résultats, ni même seulement un résultat proportionnel. Passé un certain point, plus vous publiez, plus le taux d’engagement de vos contenus chutera, c’est à dire que vous travaillerez plus pour moins de résultats.
    Il y a aussi un certain nombre de blogs très connus qui ne publient qu’une fois par mois ou moins, par exemple « Social Triggers » de Derek Halpern ou « Backlinko » de Brian Dean. Derek Halpern a pris le parti de ne publier qu’une fois par mois. Et pourtant, son blog attire aujourd’hui plus de 100 000 visiteurs par mois, en seulement 2 ans.
    Comment est-ce possible? Ils ont réussi à avoir du succès car ils publient du contenu très très haute qualité, reconnu dans le monde entier. Pour vous donner une idée de l’investissement que ça représente, Brian Dean passe souvent au moins 20 heures à écrire son article.
    Surtout: ils passent 20% de leur temps à écrire, et 80% à promouvoir leurs écrits.
    C’est un ingrédient indispensable pour connaitre le succès, mais malheureusement pas assez mis en avant et travaillé par les marketeurs! J’ai lu une étude la semaine dernière qui disait que 77% des marketeurs de contenu interrogés partagent leurs contenus maximum 3 fois.
    Ils ont également développer leur réseau avec des influenceurs. Brian Dean dit envoyer au moins 100 emails ciblés très précisément  pour chaque post qu’il publie.

Donc voilà pourquoi au final, la quantité est moins importante qu’il n’y parait.

Et maintenant, voyons pourquoi la qualité est plus importante.
  • Le contenu de meilleure qualité plait à votre public.
    Le marketing de contenu sert à attirer et engager des visiteurs n’est-ce pas? Nous sommes censés créer du contenu adapté à ce public, pour retenir leur attention et qu’ils pensent à nous non? Alors ne devrait-on pas créer du contenu qui leur plait? Le genre qui donne envie de le lire et de le partager!
  • La qualité fait la différence.
    Vous connaissez le terme « choc du contenu »? C’est le concept qui dit qu’il y a plus de contenu disponible que le public ne peut en consommer. Même en sous-estimant largement le contenu réellement disponible en ligne, et en disant qu’il n’y a que 50 fois plus de contenus que votre public peut lire ou regarder, il faut savoir que pour ces 50 articles disponibles, un seul sera lu au final.
    Maintenant il faut vous demander si votre article mériterait d’être cet article! Et si ce n’est pas le cas, pouvez-vous vraiment en vouloir à vos visiteurs?
    Voilà quelques chiffres sur la publication de contenu dans le monde, en UNE minute:
    4 166 667 mentions J’aime sur Facebook
    347 222 Tweets sont envoyés
    300 heures de vidéos sont mises sur Youtube
    284 722 photos sont envoyées sur Snapchat
    110 040 conversations sont lancées sur Skype
  • Le  SEO (référencement naturel): le gagnant rafle la mise.
    Et oui! Regardez comment se partagent les clics entre les 30 premiers résultats:
Par NetBooster, dans leur rapport “One Click Curve To Rule Them All” d'octobre 2014
Par NetBooster, dans leur rapport “One Click Curve To Rule Them All” d’octobre 2014

Cela veut dire que si votre contenu n’est pas d’assez bonne qualité      pour être en haut de la page, vous ratez le plus gros des clics, et              vous vous battrez pour quelques dizaines de clics…

  • Ce que vous publiez reflète l’image de votre entreprise.
    Est-ce que vous voulez vraiment publier du contenu de qualité moyenne voire médiocre? Qu’est-ce que cela laisse à penser de la qualité de vos autres produits et services?
  • Le contenu de mauvaise qualité est une perte de temps et d’argent.
    Ce genre de contenu génère au mieux des résultats minimaux, et même si le produire coûte moitié moins cher qu’un meilleur contenu, vous n’obtiendrez pas la moitié des résultats, mais plutôt 10 à 20%. Au final, cela revient donc plus cher.
Conclusion

Chaque entreprise doit trouver son propre point d’équilibre entre qualité et quantité pour sa stratégie de marketing de contenu.
Néanmoins, j’aurais tendance à pencher plutôt vers de la qualité, publiée moins souvent, car comme on l’a vu, publier beaucoup de contenu de qualité moyenne finit par vous coûter plus cher pour moins de résultats.

Qu’en pensez-vous?

5 astuces pour utiliser les hashtags dans sa stratégie d’entreprise

Mettre des mots-clés n’est pas vraiment un phénomène nouveau à l’ère du digital. Peut-on imaginer un monde sans mot-dièse (traduction officielle de hashtag) ?

Librement traduit de l’article d’Elysia Raphael, accessible ici en anglais

Hashtag_kreatys

Inspiré des tags comme on pouvait en trouver sur Flickr vers 2009, le hashtag fut inventé pour fournir des meta données sur les tweets.
Bien qu’étant originellement réservé à Twitter, l’usage s’est propagé rapidement aux autres réseaux sociaux pour devenir un phénomène à part entière.

Créé à l’origine pour rendre des conversations, sujets, « découvrables » par d’autres utilisateurs, son utilisation va aujourd’hui bien au delà de la simple catégorisation de contenu.
Aujourd’hui les hashtags sont également porteurs d’émotions, ajoutent du contexte à l’image ou déclaration qu’ils accompagnent.
Inévitables, ils font partie de la culture moderne et on les trouve même en dehors du royaume des réseaux sociaux où ils condensent une idée, une émotion en concept que l’on peut partager. Leur courbe de popularité est parallèle à celle d’Instagram, qui ne fait que monter depuis ses débuts il y a 5 ans.

Instagram a dépassé les 400 millions d’utilisateurs mensuels actifs, soit autant qui postent leur selfies, photos, se demandant s’ils vont utiliser #nofilter (« pas de filtre photo »), ajuster la luminosité ou modifier la saturation de l’image. Avec l’augmentation des likes et commentaires automatisés (par des robots), il est de plus en plus dur pour les utilisateurs de différencier les vrais fans de ceux qui sont sur le site juste pour s’auto-promouvoir.
Une rapide analyse sur Instagram, sur un profil récent sans abonnés, a montré sur certains hashtags comme #diet et #cleaneating (respectivement régime et alimentation saine) attirent les likes générés automatiquement de coachs personnels et salles de gym. Dans plus de 85% des cas, ces comptes étaient des entreprises cherchant à promouvoir leur propres produits.

Mais une entreprise souhaitant utiliser les hashtags pour les incorporer dans leur stratégie marketing peut-elle se contenter de faire comme les utilisateurs lambda?

La réponse est – absolument pas!

Il faut absolument vous demander d’abord « comment mon entreprise et ma stratégie marketing générale vont-elles bénéficier de cet outil? Est-ce que mon public cible me trouve en tapant ces hashtags, et est-ce qu’il me cherche vraiment avec les hashtags « #wow » « #love » alors que mon entreprise fait du vin bio? » et ne pas vous contenter de mettre une liste de hashtags génériques.
Il y a plus de 400 millions de gens dans le monde entier qui se connectent à Instagram par mois, et plus de 300 millions pour Twitter. Ce n’est donc pas négligeable…

Maintenant qu’on en sait un peu plus sur ces mots-dièse, voyons quelques règles de base pour être sûr(e)s que votre prochaine campagne sur Twitter, Instagram et Facebook soit un succès. #gagnant

1 • Informatif > abstrait. Un hashtag comme #CommeUneFille  (lancé par Always pour donner confiance aux femmes) ou #LoveWins (« l’amour gagne », utilisé aux US pour la légalisation du mariage homosexuel) par exemple aura beaucoup plus de succès qu’un plus abstrait comme le #wtff de Burger King (what the French fry, détournement de l’expression anglais « wtf » avec French fry, signifiant « frite »)

2 • Gardez un peu de votre immaturité. Et oui, cela vous permet de vous rendre compte que certains hashtags peuvent être facilement détourner (comme le #yourmum, soit #tamère, d’une librairie anglaise…)

3 • Toujours avoir un plan B. Régulièrement, des campagnes sont détournés par les usagers pour exprimer leur mécontentement envers l’entreprise: à New-York un poste de police encourageait les gens de son quartier à s’exprimer et connu un déferlement de tweets sur la violence policière, ou encore cette compagnie de taxis australiens qui eu des réponses telles que « le chauffeur a fait un gros détour pour me faire payer plus… Ce sera Uber pour mes prochains trajets », ce qui n’était probablement pas l’effet voulu.

4 • Suivez les tendances, si elles sont pertinentes. Kia, Lego et McDonald’s ont très bien géré celle de la robe, blanche et dorée ou bleue et noire?

La robe
La robe
La robe, #theDress, par campaignlive.co.uk
La robe, #theDress, par campaignlive.co.uk

5 • Par contre, attention à ne pas pirater un hashtag non pertinent, ou manquant de créativité et de sensibilité. Quelques recherches auraient permis au chargé de communication de DiGiorno Pizza d’éviter de promouvoir leur pizzas avec le hashtag « WhyIstayed » soit « pourquoiJeSuisResté » qui avait été lancé pour parler de la violence domestique…

6 • Restez simples. N’en faites pas trop : trop de hashtags diluerait votre message, et serait associé à du spam.

7 • Posez-vous encore et encore la question de savoir si votre public va effectivement vous trouver avec des hashtags génériques comme #miam, ou est-ce que seulement les robots vont automatiquement liker mon message? Et est-ce que ça a vraiment de l’intérêt d’avoir beaucoup de likes qui sont en majorité dus à ces robots?

Souvenez-vous que les hashtags ont été créés pour être découvrable, partageable et localisables.
Maintenant que vous savez tout ça, vous êtes prêt(e) pour créer la #campagneMarketing la plus porteuse de succès à ce jour!

Librement traduit de l’article d’Elysia Raphael, accessible ici en anglais

 

Bad buzz: que retenir de 2015?

Le bad buzz, autrement dit la mauvaise pub, est aujourd’hui une menace bien réelle, et qui peut toucher toutes les entreprises.
Le nombre de bad buzz augmentant chaque année, Nicolas Vanderbiest et  Visibrain ont publié un livre blanc des crises 2015
(lisible ici en PDF) simple et efficace.
Le nombre de bad buzz: stagnation après des années d'augmentation?
Le nombre de bad buzz: stagnation après des années d’augmentation?

 

Qui est le plus touché?

Cette année, c’est le secteur des media et du retail (la vente au détail) qui ont connus le plus de crises, suivis par l’alimentaire et le vestimentaire qui sont plutôt des habitués déjà.

Secteurs touchés par un badbuzz
Secteurs touchés par le plus de bad buzz

Quelle est l’origine du bad buzz?

Pas de surprise: les erreurs commises au service com ou marketing sont les plus gros risques de bad buzz…

Département origine du bad buzz
Département origine du bad buzz

 

D’où a été lancé le bad buzz?

Dans presque la moitié des cas, l’origine des crises est offline, autrement dit pas sur internet. Et cette tendance semble être en augmentation.

Lieu d'origine des bad buzz
Lieu d’origine des bad buzz

Où les gens vont le plus pour exprimer leur déception?

Twitter est bien en tête de ce classement: c’est vraiment l’endroit préféré des internautes pour interpeller une entreprise, une marque, qui ne les auraient pas satisfaits ou pire encore.

Lieux d'expression de mécontentement
Lieux d’expression de mécontentement

Valeurs ou normes à l’origine des crises

Point très intéressant de cette étude, qui ne s’est pas contenté d’une approche simplement mathématique et mécanique de ce phénomène (combien, où etc): l’auteur a également ajouté les valeurs ou normes qui sont à l’origine de ces crises. On sait donc que souvent elles viennent du service com ou marketing, mais ce diagramme nous montre au final sur quoi ils font le plus d’erreurs et/ou sur quoi les internautes réagissent le plus.

Valeurs et normes à l'origine des bad buzz
Valeurs et normes à l’origine des bad buzz

 

L’auteur conclut cette étude en 5 points, 5 lignes directrices pour l’année à venir:
• l’éthique, enfin surtout le manque de: que ce soit à l’aide de faux buzz, de techniques carrément illégales ou encore de moyens plus que moyen, les entreprises ne reculent devant rien pour faire parler d’elles.
• ne pas oublier que tout peut être filmé: tout ce qui sera filmé pourra et sera utilisé contre vous!
• la transparence: tout à fait indispensable dans un monde où, comme dit précédemment, tout est filmé, enregistré; les consommateurs, les lanceurs d’alertes sont de plus en présents et veillent au grain.
• apprendre de ses erreurs: certains pensent que l’histoire se répète au moins 2 fois, mais dans le cas des bad buzz, il est parfois des erreurs qu’on ne se permettre de refaire.
• l’humour n’est pas toujours votre ami: l’art du détournement est très populaire, surtout sur les réseaux sociaux. N’en soyez pas victimes, faites bien attention à vos #hashtags notamment!
○ Malgré tout, certaines crises sont nées uniquement de clients ou internautes un peu trop susceptibles 😉

 

Si ce sujet vous intéresse, nous vous encourageons à aller lire le pdf en entier, il y a plein d’exemples!