5 astuces pour utiliser les hashtags dans sa stratégie d’entreprise

Mettre des mots-clés n’est pas vraiment un phénomène nouveau à l’ère du digital. Peut-on imaginer un monde sans mot-dièse (traduction officielle de hashtag) ?

Librement traduit de l’article d’Elysia Raphael, accessible ici en anglais

Hashtag_kreatys

Inspiré des tags comme on pouvait en trouver sur Flickr vers 2009, le hashtag fut inventé pour fournir des meta données sur les tweets.
Bien qu’étant originellement réservé à Twitter, l’usage s’est propagé rapidement aux autres réseaux sociaux pour devenir un phénomène à part entière.

Créé à l’origine pour rendre des conversations, sujets, « découvrables » par d’autres utilisateurs, son utilisation va aujourd’hui bien au delà de la simple catégorisation de contenu.
Aujourd’hui les hashtags sont également porteurs d’émotions, ajoutent du contexte à l’image ou déclaration qu’ils accompagnent.
Inévitables, ils font partie de la culture moderne et on les trouve même en dehors du royaume des réseaux sociaux où ils condensent une idée, une émotion en concept que l’on peut partager. Leur courbe de popularité est parallèle à celle d’Instagram, qui ne fait que monter depuis ses débuts il y a 5 ans.

Instagram a dépassé les 400 millions d’utilisateurs mensuels actifs, soit autant qui postent leur selfies, photos, se demandant s’ils vont utiliser #nofilter (« pas de filtre photo »), ajuster la luminosité ou modifier la saturation de l’image. Avec l’augmentation des likes et commentaires automatisés (par des robots), il est de plus en plus dur pour les utilisateurs de différencier les vrais fans de ceux qui sont sur le site juste pour s’auto-promouvoir.
Une rapide analyse sur Instagram, sur un profil récent sans abonnés, a montré sur certains hashtags comme #diet et #cleaneating (respectivement régime et alimentation saine) attirent les likes générés automatiquement de coachs personnels et salles de gym. Dans plus de 85% des cas, ces comptes étaient des entreprises cherchant à promouvoir leur propres produits.

Mais une entreprise souhaitant utiliser les hashtags pour les incorporer dans leur stratégie marketing peut-elle se contenter de faire comme les utilisateurs lambda?

La réponse est – absolument pas!

Il faut absolument vous demander d’abord « comment mon entreprise et ma stratégie marketing générale vont-elles bénéficier de cet outil? Est-ce que mon public cible me trouve en tapant ces hashtags, et est-ce qu’il me cherche vraiment avec les hashtags « #wow » « #love » alors que mon entreprise fait du vin bio? » et ne pas vous contenter de mettre une liste de hashtags génériques.
Il y a plus de 400 millions de gens dans le monde entier qui se connectent à Instagram par mois, et plus de 300 millions pour Twitter. Ce n’est donc pas négligeable…

Maintenant qu’on en sait un peu plus sur ces mots-dièse, voyons quelques règles de base pour être sûr(e)s que votre prochaine campagne sur Twitter, Instagram et Facebook soit un succès. #gagnant

1 • Informatif > abstrait. Un hashtag comme #CommeUneFille  (lancé par Always pour donner confiance aux femmes) ou #LoveWins (« l’amour gagne », utilisé aux US pour la légalisation du mariage homosexuel) par exemple aura beaucoup plus de succès qu’un plus abstrait comme le #wtff de Burger King (what the French fry, détournement de l’expression anglais « wtf » avec French fry, signifiant « frite »)

2 • Gardez un peu de votre immaturité. Et oui, cela vous permet de vous rendre compte que certains hashtags peuvent être facilement détourner (comme le #yourmum, soit #tamère, d’une librairie anglaise…)

3 • Toujours avoir un plan B. Régulièrement, des campagnes sont détournés par les usagers pour exprimer leur mécontentement envers l’entreprise: à New-York un poste de police encourageait les gens de son quartier à s’exprimer et connu un déferlement de tweets sur la violence policière, ou encore cette compagnie de taxis australiens qui eu des réponses telles que « le chauffeur a fait un gros détour pour me faire payer plus… Ce sera Uber pour mes prochains trajets », ce qui n’était probablement pas l’effet voulu.

4 • Suivez les tendances, si elles sont pertinentes. Kia, Lego et McDonald’s ont très bien géré celle de la robe, blanche et dorée ou bleue et noire?

La robe
La robe
La robe, #theDress, par campaignlive.co.uk
La robe, #theDress, par campaignlive.co.uk

5 • Par contre, attention à ne pas pirater un hashtag non pertinent, ou manquant de créativité et de sensibilité. Quelques recherches auraient permis au chargé de communication de DiGiorno Pizza d’éviter de promouvoir leur pizzas avec le hashtag « WhyIstayed » soit « pourquoiJeSuisResté » qui avait été lancé pour parler de la violence domestique…

6 • Restez simples. N’en faites pas trop : trop de hashtags diluerait votre message, et serait associé à du spam.

7 • Posez-vous encore et encore la question de savoir si votre public va effectivement vous trouver avec des hashtags génériques comme #miam, ou est-ce que seulement les robots vont automatiquement liker mon message? Et est-ce que ça a vraiment de l’intérêt d’avoir beaucoup de likes qui sont en majorité dus à ces robots?

Souvenez-vous que les hashtags ont été créés pour être découvrable, partageable et localisables.
Maintenant que vous savez tout ça, vous êtes prêt(e) pour créer la #campagneMarketing la plus porteuse de succès à ce jour!

Librement traduit de l’article d’Elysia Raphael, accessible ici en anglais

 

Les logiciels libres

Logiciels libres, open-source, ça vous évoque quelque chose? On les a évoqués dans l’article sur Symfony il y a quelques jours, et aujourd’hui nous allons mettre tout ça au clair.
Open source software, easyclix.fr
Open source software, easyclix.fr
Projet GNU
Projet GNU

Commençons par… des définitions!
Les logiciels libres signifient que  les utilisateurs ont la liberté d’exécuter, copier, distribuer, étudier, modifier et améliorer ces logiciels. Comme le précise le site du projet gnu.org, qui a participé à formalisé ce concept,  le  » « logiciel libre » fait référence à la liberté, pas au prix(pour comprendre ce concept, vous devez penser à « liberté d’expression », pas à « entrée libre »). »
Il précise également qu’il y a 4 libertés fondamentales:

  • la liberté d’exécuter le programme comme vous voulez, pour n’importe quel usage (liberté 0) ;
  • la liberté d’étudier le fonctionnement du programme, et de le modifier pour qu’il effectue vos tâches informatiques comme vous le souhaitez (liberté 1) ; l’accès au code source est une condition nécessaire ;
  • la liberté de redistribuer des copies, donc d’aider votre voisin (liberté 2) ;
  • la liberté de distribuer aux autres des copies de vos versions modifiées (liberté 3) ; en faisant cela, vous donnez à toute la communauté une possibilité de profiter de vos changements ; l’accès au code source est une condition nécessaire.
Logo Open Source
Logo Open Source

Puisqu’on parle de code source, parlons de l’open source! Open source, source ouverte/accessible, signifie tout simplement que le code source du programme, autrement toutes les lignes de code qui le constituent, sont libre d’accès (ça ne veut pas dire gratuit attention).

En fait, ces 2 types de logiciels se matérialisent sous forme de licence d’exploitation, avec leur différentes caractéristiques. Ces licences ont donc des modalités variées, qui joueront sur la possibilité de modification, de distribution, et de droits d’auteurs par exemple, pour ne citer que quelques exemples.
Les valeurs qu’elles défendent sont également différentes: l’open source part plutôt d’une méthode de développement au travers de la réutilisation du code source, tandis que le logiciel libre représente « un impératif éthique, l’indispensable respect de la liberté de l’utilisateur«  et a donc plus une vocation sociale.

Et dans la vraie vie alors? Qu’est-ce que ça fait? Est-ce que ce ne sont pas un peu des débats de geeks sans réelle importance pour les non-initiés?

Et bien dans la vraie vie, les logiciels libres ou open sources ont de nombreuses applications réelles. (les logiciels libres cités ci dessous seront en gras et les logiciels open source en italique. Vous pouvez cliquer sur les noms pour accéder aux sites de ces logiciels.)
Par exemple, pour écrire un article de blog tel que celui-ci, il vous faut un ordinateur par exemple, et donc un système d’exploitation. Oubliez Windows pour un moment, et essayez donc Ubuntu! Ensuite, il vous faut évidemment un navigateur internet, tel que Mozilla Firefox ou Chromium, la version libre de Google Chrome. Vous pouvez, pour créer et gérer votre blog, vous servir d’un CMS (Content Management System) comme par exemple WordPress, Joomla! ou Drupal, pour citer les plus connus.
D’ailleurs, peut-être que parmi vous certains ont une boutique e-commerce, avec Magento ou PrestaShop?
Pour installer votre blog, avec WordPress disons, vous avez télécharger l’archive .zip sur le site officiel, et la décompressez avec 7-Zip, puis l’installer sur votre serveur avec Filezilla.
Ca y est, votre blog est enfin créé! 🙂
Maintenant, passons au plus important, le contenu.
Pour commencer votre article vous pouvez d’abord le taper sur un document de traitement de texte fourni par LibreOffice ou OpenOffice. Si vous avez une âme d’artiste, vous pouvez l’illustrer  en manipulant et retouchant des images avec GIMP,  dessiner des images vectorielles avec Inkscape pour un rendu impeccable, voire carrément créer des objets en 3D avec Blender. Et oui quoi de mieux qu’une bonne illustration pour faire comprendre vos propos?
Et voilà! Votre article est prêt à être publié.
Vous avez bien travaillé, vous pouvez vous détendre en regardant un film sur votre ordinateur, ou un épisode de votre série préférée. Si vous n’êtes pas adeptes du streaming, rien de tel que le lecteur VLC, qui gère un très grand nombre de formats et sous-titres sans le moindre souci!
Retour au travail… Vous utilisez peut-être un gestionnaire de contenus d’entreprise (ECM)? Si oui, connaissez-vous Alfresco?
Bien sûr, je n’ai cité ici que ceux qui me semblaient être les plus connus ou utilisés, mais la liste est bien plus longue en réalité (voir ici sur Wikipédia)!

Voilà la force des logiciels libres et open source: il y en a pour tous les goûts et les usages. Énormément sont gratuits, et disposent généralement d’une communauté toujours disponible pour répondre à vos questions.

Si vous voulez plus d’informations, vous pouvez consulter le site de GNU notamment.

 

Framework, Symfony: on vous explique

Un framework d’abord, qu’est-ce que c’est? Et Symfony?
Logo du framework Symfony
Logo du framework Symfony

Chez Kreatys, nous nous servons du framework Symfony pour développer nos projets web. Voyons ensemble ce que cela signifie concrètement.

Commençons par le commencement: le framework.

Framework se traduirait de l’anglais par « cadre de travail« , et désigne « un ensemble cohérent de composants logiciels structurels, qui sert à créer les fondations ainsi que les grandes lignes de tout ou d’une partie d’un logiciel (architecture) » comme le dit si bien Wikipédia. Cet outil a pour but d’aider les développeurs en leur fournissant par exemple des normes de programmation, des outils développés par d’autres programmeurs, et leur permet ainsi de ne pas avoir à réinventer la roue à chaque projet!

Néanmoins, utiliser un framework ne garantit pas un bon code: c’est un outil, il n’y a aucune garantie que vous l’utiliserez correctement. Un peu comme si on vous donnait un stylo: c’est quand mieux que de le refabriquer soi-même à chaque fois, mais le simple fait d’avoir un stylo ne garantit pas que vous deviendrez Victor Hugo, vous restez responsable de l’usage que vous en faites. Comme ce grand homme l’a d’ailleurs dit, « tout ce qui augmente la liberté augmente la responsabilité ».
Ensuite, tous les développeurs ne servent pas de framework: certains trouvent en effet le cadre trop contraignant, limitant l’apprentissage et l’innovation. Il est vrai que lorsqu’on a un cadre, on ne va pas forcément chercher à en sortir. J’ai un stylo, pourquoi m’embêter à essayer d’en réinventer un? C’est tout à fait compréhensible, mais si on se limitait  à cet encadrement cela risquerait de brider toute créativité de la part de nos codeurs et les langages de programmation n’évolueraient plus.
Bien évidemment, nous n’en sommes pas là du tout 😉

L'avis de Victor Hugo sur les frameworks
L’avis de Victor Hugo sur les frameworks

Donc voilà pour les frameworks. Et Symfony du coup?

D’après eux-mêmes , « Symfony est un ensemble de composants PHP, un framework pour application web, une philosophie, ainsi qu’une communauté — le tout fonctionnant en harmonie. ».

Donc vous l’aurez compris, Symfony est utilisé par les développeurs web qui codent en PHP. Et ça tombe bien, nous en avons 2 avec nous à Kreatys! Nous leur avons brièvement demandé leur avis sur la question:
– Olivier : « Symfony, c’est très structuré, très cadré, ce qui est pratique quand on travaille à plusieurs sur un même projet car on comprend plus facilement le code de chacun. »
– Rémi : « Avant je travaillais sous CakePHP, et justement d’un côté j’aimais bien la souplesse qu’il offrait. En plus je trouve que c’est plus abordable, tu peux rapidement arriver à sortir des pages pour ton site en étant débutant, alors que Symfony est plus long à prendre en main.  Par contre c’est vrai que Cake pouvait devenir vite une usine à gaz, et fallait vraiment mettre les mains dans le cambouis.»
– Olivier :  « Oui, alors que là avec Symfony et leur bundles, c’est assez clair et efficace. En plus ils sont libres*, donc on trouve pas mal de ressources, de données partagées par les autres développeurs. »

En conclusion, Symfony est pour nos développeurs un moyen efficace de travailler en équipe sans problème, et de part son appartenance aux logiciels libres il prône des valeurs de collaboration et de partage qui nous sont importantes.
*logiciel libre: désigne un programme sous une licence permettant son utilisation, sa modification et sa distribution par tout le monde. Par exemple, Firefox, Ubuntu, VLC, OpenOffice ou encore Gimp, sont tous des logiciels libres.